9.11.08

Un autre Japonais 101

Avant de continuer sur les familles d’Accueil japonaise. Autant se faire un petit coup de casse tête grâce à la magnifique langue qu’Est le japonais. Tellement pleine de charme, subtilité et de trucs stupides ici et là. J’en ai déjà parlé sur le côté anglais de ce blog alors ne vous faites pas chier une deuxième fois si vous avez déjà lu en anglais. Mais comme c’Est vraiment stupide, il faut que j’en parle.

Alors vendredi, école, dernière période de la journée. On est tous un peu déprimé parce qu’on vient de se faire mettre en pleine gueule le fait qu’on ne parle pas japonais avec une activité qui a consisté à invité des japonais dans la classe qui parlent pas un mot de rien d’Autre et d’essayer de discuter avec eux seulement 10 minutes. Un calvaire. Araki-sensei ayant prévu le coup, décide de nous remonter le moral en nous apprenant comment compter. On se dit :
« Mais voyons! On sait déjà compter. C’était dans les premières choses qu’on a apprit. »
Et bien non!!!
Parce que compter au Japon est un art particulier qui demande beaucoup d’effort et de mémoire. Et je suis sur que la moitié du vocabulaire japonais sert à compter les objets. Bon j’exagère. On va dire le quart.

Alors principe de base de l’énumération :
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Tadaaaa!!!
En français on ajoute simplement l’objet compter après et tout se règle. Mais au Japon, la facilité n’existe pas. Alors pour permettre de comprendre voici un petit tableau rapide pour au moins savoir quoi se dit comment.
1
Ichi
1er
Ichi-ban

2
Nii
2e
Nii-ban

3
San
3e
San-ban

4
Shi / Yon
4e
Yon-ban

5
Go
5e
Go-ban

6
Rôku
6e
Roku-ban

7
Shichi / Nana
7e
Nana-ban

8
Hachi
8e
Hachi-ban

9
Kyu
9e
Kyu-ban

10
Jyu
10e
Jyu-ban

Pour l’instant c’est encore facile. Mais arrive le moment où on veut compter, disons, des feuilles de papiers. À ce moment quelque chose change.
1 = Ichi-mai
2 = Nii-mai
3 = San-mai

10 = Jyu-mai
Le suffixe change. Pourquoi? Aucune idée. Mais pire, parce que parfois il faut compter des personnes.
1 = Hitori
2 = Futari
3 = San-nin
4 = Yon-nin
5 = Go-nin
...
10 = Jyu-nin
Pourquoi les deux premiers sont différents? Je ne sais vraiment pas. Mais disons que l’ont veuy compter des crayons ou des cigarettes ça change encore.
1 = Ip-pon
2 = Ni-hon
3 = San-bon
4 = Yon-hon
5 = Go-hon
6 = Rop-pon
7 = Nana-hon
8 = Hap-pon
9 = Kyu-hon
10 = Jip-pon
Pourquoi? Je ne sais pas plus! Arrêtez de poser la question. En fait, j’ai essayé de demander à Araki-sensei pourquoi et elle m’a simplement répondu que c’est comme ça que les japonais font. Alors, tout dépendamment de ce qu’ils comptent, le suffixe change. Parfois c’est simple, d’autre fois c’Est compliqué. Pour compter des boites ils utilisent le suffixe « ko ». Les petits animaux et certains poissons utilisent le suffixe « biki ». Les voiturent et moyen de transport terrestre utilisent le suffixent « so ». Les avions ça changent et les hélicoptères aussi. Certaines choses comme l’anguille et le tofu ont leur suffixe unique. Désolé mais je m’en rappelle pas. Araki-sensei nous a dit qu’il y a une vingtaine de suffixe en utilisation courante. Les poète et les écrivains peuvent en utiliser jusqu’à 50 et parfois plus. Miyako-san m’expliquait que les jeunes utilisent beaucoup le suffixe « ko » pour tout parce que c’est plus simple. Alors ils apprennent ce qu’ils pensent être importants, comme pour les personnes et certains animaux, et le reste du temps ils vont utiliser « ko » à la place du bon suffixe. Donc il y a des suffixes pour les objets longs, les objets plats, les personnes, les fruits, les légumes et la nourriture. Pour compter des livres.

Il y a beaucoup de male et de bien là-dedans. Ce que je veux dire, c’est que c’est énormément de vocabulaire à retenir pour dire peu. Pour un japonais qui à eu toute sa vie pour prendre c’est pratique, mais pour moi qui essai d’absorber le maximum en un laps de temps limité c’est vraiment un problème. Mais d’un autre point de vue cette manière de compter fait qu’on ne peut pas se tromper beaucoup sur un sujet. Si j’utilise « san-nin », on sait que je parle de trois personnes automatiquement. Mais en attendant que je les apprenne, c’est un problème. Par exemple, au dépanneur j’avais l’habitude de dire « futari Lark 12 kudasai. » Le gars ne comprend pas, alors je pointe le paquet de cigarette et lui fait deux de mes doigts. Et je ne comprenais pas pourquoi il pigeait pas. En fait, « futari » est pour compter des personnes. Il aurait fallu que j’utilise « nii-ko ». Et une chose que j’ai apprit c’est que malgré que les japonais ont beaucoup de patience avec les étrangers, ils ne sont vraiment pas douer pour deviner ce que t’essais de dire. Je peux passer vraiment longtemps à faire des phrases détourné pour arriver à un semblant de compréhension.

Alors voilà c’est tout. Fallait simplement que j’en parle.

A+

1 commentaires:

Anonyme a dit...

Booyaka Komrade
J'admet que c'est plutot inutile et etrange, mais pour realiser que les langues sont completement absurde t'as pas besoin de regarder bien plus loin que le francais.