5.11.08

Les familles d’accueils (1er partie)

Il faut que j’en parle. Aujourd’hui nous sommes allés au restaurant une bonne partie de la classe et des histoires étranges et farfelues ont été échangé concernant les familles d’accueil de certains élèvent. En fait je veux m’arrêter sur trois familles en particulier justes pour montrer à quel point ça peut être différent. Simon, un étudiant allemand, Julien et la mienne. Je vais faire trois message différent parce que chaque histoire peu être un peu longue et les trois ensembles ça serait beaucoup trop long.

Alors autant commencer avec Julien, ou Julianne, comme l’appel Yuko. Ça famille n’est pas si pire que ça, mais quand même. La famille de Julien consiste de Yuko. Et voilà… En fait il y a aussi le mari de Yuko, Kazuya, mais son travail lui demande d’être aux états unis 3 semaines par mois et le reste du temps Julien le vois pas parce que le type par à 6 heure le matin pour travailler et rentre pendant que Julien est couché. Il y a le fils, qui étudie au Canada donc jamais vu. ET la fille, enceinte, qui normalement habite pas avec la famille, mais puisqu’elle est enceinte et que son mari est parti pour un certain temps à l’étranger, elle est venu vivre à la maison parentale par soucis de sécurité. Ceci dit Julien ne lui parle presque pas ou pas du tout en fait. Apriori parce que la fille ne parle pas anglais et que chaque fois qu’elle se retrouve seule avec Julien elle se trouve quelque chose pour s’occuper comme lire un journal à l’envers, frotter des taches non existantes, s’occuper pendant de long moment de la vaisselle qui est en fait 3 verres et une casserole. Des trucs importants quoi.
Au début de cette aventure Julianne c’est retrouvé avec un certain nombre de règle. La plupart son insignifiante et sans problème. Comme, par exemple, il doit faire lui-même le lavage de ses vêtements, pas de quoi faire un drame, ou veiller à ce que sa chambre reste propre, toujours sans problème. Vous comprenez, des règles de vie normal quand one st en famille d’Accueil selon moi. Aussi certaine un peu plus ridicule ou inconfortable comme le fait qu’il n’a simplement pas le droit d’entré dans la cuisine. Il ne peut pas aider pour la vaisselle ou même débarrasser la table. Et s’il rentre après 9h il doit appeler pour le dire, lui permettant ainsi de pouvoir rentré, selon lui, à minuit. La dernière semble chiante, mais prenant en considération que les métros terminent à ça minuit, il y a pas de raison de vouloir veiller plus tard en fait. Mais, certaines s’ajoutèrent pendant son séjour, et ces règles seront notre histoire.
Parce que, voyez-vous, Julianne dans son innocence imagina un séjour paisible auprès d’une famille typiquement japonaise où on ne voit jamais le père, que le fils est à l’étranger pour des études et que la fille enceinte est xénophobe. Il n’aurait pas pu tomber sur mieux comme famille typiquement japonaise. Même si la manière de le dire est stupide, c’est en fait très typique des familles japonaises. Et tandis que son aventure commençait, dans les ombres rôdaient le malheur et le désespoir. Ne pouvant savoir lui-même que par ça faute serait amené beaucoup de malheur, de désespoir et, surtout, de choc culturel.

Tout commença par une nuit sombre et orageuse (ou était-ce une belle journée ensoleillé?), Julianne commis une première faute qui alla, lentement, mais inéluctablement, le mener à sa perte. Et cette erreur, que seul le diable aurait pu imaginer, que même les récits les plus angoissants osent à peine effleurer, a été… d’essuyer ses mains sur la serviette pour le visage. À ce moment, Yuko se lève, tasse Julianne, enlève les deux serviettes de sur le perchoir, change les serviettes et nettoie le comptoir rapidement et dit à Julianne qu’il n’a pas le droit de faire ça. Euh… OK… Les jours passèrent et Julianne fit attention, redoublant de vigilance. N’osant pas réveiller la bête qui dort dans la quinquagénaire qui s’occupe de lui.

Mais, même avec prudence et les têtes de deux hommes, il n’aurait pas pu empêcher une seconde faute. Ce matin là, Julianne s’était réveillé d’une humeur merveilleuse. Le soleil l’accompagnait tandis qu’il se préparait pour sa journée. Et éprit d’un excès de gaieté, Julianne, sans discernement, sans même savoir ce qui pourrait se passer, sans même avoir prit le temps de penser à la monstruosité de son geste, osa siffler dans la maison. Si aux premiers abords tout sembla normale et que la journée se déroula bien, de retour à la maison, la quinquagénaire maléfique l’attendait de bien ferme. Lorsque Julianne, toujours en gaieté, déposa un premier pied dans la maison en disant : « Tadaima! » Yuko surgit d’un coin noir, c’est yeux enflammé par la rage et persifla :
« Comment oses-tu, jeune impertinent? Siffler dans ma maison éperdument. Que ma loi soit ta foi. Jamais tu ne siffleras une deuxième fois. Ni dans cette maison. Ni dans ses environs. »
(Lire aussi : « Julianne! *fut fut* nai… »)
Et elle s’évapora dans la noirceur du corridor pour retourner à sa cuisine. Julianne, en plein désarroi, ne sut que dire ou que faire. Et sans même un mot, la tête basse, alla s’enfermer dans la solitude éternelle de sa chambre attendant l’heure du souper.

Les jours coulèrent, bon gré, mal gré, le temps passait et Julianne se réjouissait de ne pas avoir commis de faute en une semaine, craignant le démon gardien de la cuisine. Après la deuxième semaine de passé, tout semblait aller pour le mieux. Mais, une nuit que notre jeune Julianne resta éveillé par l’angoisse de l’immonde qui dormait dans la chambre d’à côté et par la surconsommation de café, il se leva de bonne heure. Espérant gagner du temps, pris sa douche tôt le matin se disant que sa journée commencerait bien. La journée passa, Julianne étant fatigué et vanner des efforts fournit dans son humble apprentissage de cette langue étrangère, il retourna, en utilisant le grand serpent de métal, à son lieu de repos. Cette fois, ne sachant pas trop comment réagir, il entra silencieusement. Mais avant même que la porte soit refermé, des yeux vieillis par la malice et la vieillesse se posèrent sur lui.
« À l’aurore, as-tu osé te baigner? Aurais-tu osé t’immerger? L’heure du réveil est au maître. L’heure du mort au traître. Jamais à l’aurore tu ne dois baigner ton corps. »
(Lire aussi : Julianne… shooowa… 7am nai…)
Encore une fois, Julianne s’en alla, ne sachant trop quoi dire ou faire. Le lendemain il alla rencontrer son frère, cherchant conseil et sagesse. La seule réponse qu’il reçu fut :
« Courage, frère. Soi de pierre. L’avenir te sourit. Et demain t’envie. Vient avec nous se soir. La compagnie te donnera espoir. Le houblon coulera à l’ infini. Et tu pourras noyer tes soucis. »

Et accompagné de ses confrères étudiant les arts des lettres étrangères, ils partirent vers les tréfonds de Shibuya. Où pour la soirée, ils oublièrent les soucis, la difficulté de leur travail et se donnèrent à cœur joie dans les délices locales. Julianne, prévoyant, envoya un coursier virtuelle prévenir la matrone qu’il serait de retour plus tard. La soirée continua sans peine ni désarroi. Seulement de fiers voyageurs heureux de pouvoir reposer leurs esprits occupés. Arriva l’heure de la séparation. Julianne étant déjà fatigué quitta les lieux tandis que les autres érudits restèrent derrière à boire tranquillement. Encore une fois, par le long serpent de fer, Julianne prit le chemin de la chaumière. Arrivant, quelques minutes passer les onze heures et demi, il déposa malhabilement son bagage et entrepris d’enlever ses chausses. Une besogne rendue difficile par les festivités. Dans son dos, la température chuta et un frisson se faufila dans son dos.
« L’heure du retour est passé. Pourquoi n’étais-tu pas déjà rentré? »
« Il n’est que de quelques instants débordés. Pourquoi suis-je ainsi apostrophé? »
« Le temps n’est pas pour plaisanter. Si tu ne veux y obéir je t’y forcerai. »
(Aussi lire : « Julianne… 6pun late… »)

Le reste du congé passa. Mardi le retour aux études fut exigé. Et pendant un instant de répit, Julianne trouva son frère encore une fois.
« Frère, je suis au désarroi. J’en perds ma foi. Je ne sais plus quoi faire. Je ne sais comment vivre l’enfer. »
« Frère, il faut que tu quitte ce lieu maudit. Et que tu change, même si c’est un taudis. »
« Crois-tu, frère, que je puisse? »
« Il me semble que ça se fisse. »
« Alors peut-être serait-ce la solution. La réponse à ma question. »
(Aussi lire : « J’commence à être tanné. »
« Tu devrais changer de famille. »
« C’est possible. »
« Oui. Simon l’a fait, Kira aussi. »
« Ah bin calisse! »)

Mais la semaine passa et puisque tout semblait revenu à une normale, Julianne n’en fit plus de cas. Arriva, bien sur, de nouveaux jours de repos. Comme nombre d’érudit, Julianne et son frère décidèrent de profiter de la nuit nouvelle. Julianne donna avis à la bête qu’il ne serait pas de retour avant le lendemain après que le soleil ait atteint son point le plus haut. Avertissement accepté par la gardienne, il quitta ses quartiers sans y repenser. La nuit passa. Entre les tavernes et les chansons, entre les liqueurs et le houblon, le temps était bon. Les minutes s’égrenèrent, les heures dégringolèrent et le retour d’un disque d’or rappela à la communauté que chaque nuit avait une fin et que le matin annonçait le retour au gît. Un peu après l’heure su lever du soleil, mais bien avant son arriver au point culminant, Julianne entra en sa demeure. Heureux de retrouver la chaleur et son lit, pour le moment, son plus fidèle ami. Le soleil passa dans le ciel, la journée tourna bientôt en nuit dans ce pays où le soleil prend beaucoup plus de temps à se lever qu’à se coucher. Julianne un peu étourdit de la veille se leva pour son repas. À la table, la vérité l’attendait :
« Pourquoi es-tu revenu si tôt? Pourquoi avoir brisé mon repos? »
« Le sommeil m’avait gagné. Je regrette de déranger. »
« Jamais tu ne dois revenir avant que le sommeil soit haut dans le ciel. Sinon garde à toi tu pourrais gouter de mon fiel. »
(Julianne… moning nai back… afta lanch.)

Les jours suivant passèrent et mardi matin, avant la réunion des érudits, Julianne trouva son frère à nouveau :
« Je ne continuer de subir se tourment. J’ai l’impression de me noyer dans un torrent. Il ne me reste plus rien à espéré. Même ma bonté ne peut plus supporter. »
« Frère, il ne reste qu’une seule chose à faire. Nous devons renvoyons l’immonde en enfer. »
« Non frère! La malice aura bientôt festoyé de toi. Cette nuit je quitterai ce toit. Je partirai et me débrouillerai de mes moyens. Je préfère confier ma personne au destin. Plutôt que d’être hanté par la terreur. Et paralysé par la peur. »
« Bien frère, je t’aiderai de cet enfer. Et te recommanderai à Dieu dans mes prières. »
(« Criss que j’en ai ma claque. »
« On devrait battre Yuko. »
« Euh…. Non… Je vais juste demander d’aller en guesthouse. »
« Euh d’accord… moins le fun mais ça marche aussi. »)

Sur ces recommandations, ils séparèrent. Et dieu seul sait quand ils se reverront.
Probablement demain à l’école.
_-~¯FIN¯~-_

Voilà… alors Julien a effectivement fais sa demande aujourd’hui pour quitter la famille et le 15 novembres, si je me rappel bien, il va emménager dans un guesthouse. J’en fais une grosse parodie plus haut, mais dans le fond c’Est vrai qu’il y avait beaucoup de petit règlement chiant ici et là. Dans les faits Yuko est très gentille. Mais comme je me le suis fait expliquer par un ami japonais ici, elle a un comportement typiquement japonais des années 50. Maintenant la plupart des parents ne font plus ça.

Dans le prochain je vais parler de la famille de Simon, aussi une aventure très intéressante…
Mais ça… c’est une autre histoire.
Bonne nuit.

6 commentaires:

Cyped a dit...

Ho amusant ta façon d'écrire. Y va s'en sortir? et sa grippe? Je me fesais vraiment une image en ombre chinoise au fil de ton récit. C'est drole. Amuse toi bien.

xxx
May

Gork a dit...

Vous parlez beaucoup mieux au japon qu'ici...meilleur texte à date...Compassion pour Julianne...à peu près l'équivalent d'un coup de botte à cap dans le front comme choc culturel...

Anonyme a dit...

d'un coup que vous n'ayez pas la tv ben obama a gagné ses élections
cin

Anonyme a dit...

Booyaka Komrade.
Ton p'tit frere a pas ete ben chanceux a ce que je peux voir. Mais dans le fonds, si on se fis aux anime ces tare la sont ben normal au japon.

Anonyme a dit...

A oui, en passant, Qui c'est qui parle d'Obama dans le poste en haut du mien?

Anonyme a dit...

Bonjour Olivier.
Michel mon fils me parle souvent de ton voyage et m'a présenté ton blogue dès ton départ.
Je viens de lire l'histoire de Julien, je n'en reviens pas de cette histoire pathétique et vérédique. Je lis ton blog depuis le début et j'espère que tu en feras un livre. Ton écriture est comme un fleuve abondant de richesses, nous apportant émerveillement et découvertes de ce pays lointain. On s'y croirait.

Félicitations!!! Et bon courage à Julianne!

La mère de Michel