13.11.08

Les familles d'acceuils (2e partie)

Il me semble que ça fait vraiment longtemps que j’ai rien écrit. EN fait, de mémoire, je ne pourrais pas dire si c’est il y a deux jours ou deux semaines. Pourquoi? Beaucoup de fatigue, principalement du à mon apprentissage du japonais. Deuxièmement parce que j’ai un cube rubik maintenant, et chaque fois que j’ai deux minutes de libre j’essai de le résoudre. Mais aussi, j’ai découvert que suivre un suédois et un allemand dans l’alcool c’Est très dommageable. Surtout l’allemand. Et ça tombe bien parce qu’il va être le sujet d’un message d’aujourd’hui sur les familles d’accueils.

Alors je vous présente Simon. Simon est allemand, comme dit plus haut, très sympathique et très social. Il mesure, au bas mot, près de 2 mètres 10 mais n’est pas plus lourd que moi. Il est juste vraiment grand. Il a les cheveux bouclés brun, une petite barbiche molle et est simplement incapable de trouver des souliers a sa mesure ici au Japon. Malheureusement je serais incapable d’en faire une histoire comme celle de Julien, alors je vais me contenter des faits, ils sont déjà assez effrayant comme ça.

Simon est arrivé au Japon en provenance de Thaïlande. Il avait déjà pour deux semaines de vêtements salles dans ses mains et il était malade. Petite maladie très sympathique dans j’ignore le non qu’il a pris de sa « blonde » de voyage en Thaïlande. J’ai pas osé poser de question, alors je ne sais pas elle a quel âge.
Alors, étant déjà une minorité très visible, Simon c’Est présenté l’air malade, des vêtements sales, odeurs corporelle laissant à désirer dans sa famille d’accueil. La mère est en fait plus jeune que lui de deux ans, Simon en a 24. Elle a une petite fille d’environ six ans, plus ou moins. Le mari, jamais vu. Il existe, apparemment, certains jours, il hante l’appartement, mais Simon la seulement vu, et je dis bien vu, pas rencontrer, une fois.

Alors il arrive et se fais donner sa chambre. Qui consiste en un matelas mi-mou dans le fond d’un bureau. Évidemment, le matelas est trop petit pour lui à la taille qu’il fait, mais on peut blâmer rien pour ça sauf peut-être le fait que Simon mangeait trop de croute quand il était jeune ou un truc du genre. La première nuit se passe plutôt mal par le fait qu’il est malade. Le lendemain matin il est obligé de demandé à sa mère japonaise de l’amener à l’hôpital. Arrive là-bas et évidemment la mère reste pour pouvoir expliquer à monsieur ce qu’il a. À ce moment, elle apprend, en même temps que Simon, qu’il souffre d’une MTS. Rien de bien grave. Je ne connais pas le nom, mais c’est sommairement une infection de la prostate. Ça se guérit facilement avec des antibiotiques, il devrait être rétablit dans un mois ou deux, et le médecin certifie qu’il n’y a pas d’autre moyen d’attraper cette maladie qu’en ayant des relations sexuelles non-protégé. C’est quand même bien comme première impression, non?

Avec Simon habite un étudiant Suédois dont le nom m’échappe. Il étudie à la même école que nous, sauf qu’il est dans des groupes beaucoup plus avancé. Et pour une raison ou une autre, la maman japonaise semble l’apprécier beaucoup plus que Simon.

Alors, voilà la dynamique pour le mois que Simon est resté dans cette maison. Personne ne lui parlait, sauf la petite fille qui riait de lui quand il essayait de parler japonais. Pas en mal, elle trouvait ça drôle c’Est tout. Simon est incapable de se faire comprendre de sa mère japonaise qui pourtant est supposé parler quand même un peu anglais. De son côté elle ne discute qu’avec l’autre étudiant et fais la gueule a Simon chaque fois qu’il demande quelque chose. Ça en vient au point où en fait la mère japonaise se fout carrément de ce que Simon peut faire et jusqu’à quel heure. La seule chose qui importe : ne pas la déranger elle. Alors vous comprenez que c’est bizarre.

Avec le temps Simon constate que la maman japonaise, que je vais appeler Ma, parce que je suis tanné de répéter maman japonaise. Que Ma ne fait que chialer sur son mariage et sa vie. Avec le temps qui passe il constate aussi, et l’autre étudiant aussi, qu’elle a peut-être le goût de se taper l’autre étudiant en question. Que la nuit on peut l’entendre pleurer seule dans sa chambre. Que chaque fois que Simon revenait à la maison et que Ma était seul avec l’autre étudiant elle se mettait en colère. Simon n’aime pas du tout le genre d’éducation que Ma fait avec sa petite fille. Un exemple serait qu’une journée Ma à dit à sa fille qui s’était fais mal qu’elle ne devait pas pleurer parce que sinon elle serait changer en crapaud et que personne ne pourrait plus l’aider. Je n’ai pas demandé à personne si ça fait partie de l’éducation normale des enfants japonais, j’ai trop peur de me faire répondre oui.

Sans compter que tranquillement des règles embarquent. Les heures d’entrés changent, Simon se retrouve avec la perte de son droit à prendre un bain. Il peut utiliser la douche mais pas le bain. Elle interdit Simon d’approcher de s’approcher de sa fille. Et je dois dire que Simon aime beaucoup les enfants. Ce n’est certainement pas pour rien qu’il est allé en Thaïlande, non? Je fais des blagues, mais c’est vrai que Simon aime simplement beaucoup les enfants. Son désir le plus chère c’est d’en avoir une armée. Alors pour lui se faire dire qu’il n’a pas le droit d’approcher la fillette c’est comme recevoir un coup de 2x4 de dedans la face. ET finalement, pour combler le tout, il y a des journées où il argumente assez fort avec la mère. Il est obligé de faire ses propres repas. Ce n’est pas que ça le dérange. Mais comme tous ceux en famille d’accueil, il paye justement pour ne pas avoir à faire ça. C’est pareil pour moi, dans le montant de la famille d’accueil, il y a une apert uniquement destiné au fait qu’ils doivent me nourrir et me faire à manger deux fois par jours. Bon ceci dit je ne suis pas capricieux, Simon non plus. Mais dans son cas, il devenait presque impossible de manger parce que Ma refusait de cuisiner pour lui et le faisait uniquement quand l’autre étudiant était aussi là pour le repas. Et le reste du temps, Simon, est théoriquement interdit dans la cuisine. Mais, il endure se disant qu’il faut être patient.

Il n’aime pas que Ma fasse de l’œil à l’autre étudiant sans arrêt. Il déteste l’entendre se plaindre à longueur de journée de sa vie. Et apparait le pire, une soirée il remarque qu’il y a des murmures dans la chambres de Ma et constate que Ma discute en fait avec l’autre étudiant. Super n’Est-ce pas? Au moins un des deux qui a accomplis sa mission au Japon, je suppose.

Sur ce Simon en a plein le dos et décide qu’il va se faire changer de famille. Il demande à l’étudiant suédois de venir avec lui pour pouvoir expliquer la situation. Le type répond : « pas de problème. » Mais la nuit arrive et à nouveau les murmures dans la chambre. Simon dit qu’il na pas comprit ce qui se disait, mais il sait que ça parlait de lui. Lorsque le lundi il arrive à l’école, Kimura-sensei, celui qui s’occupe des familles d’accueils, lui dit que sa tombe bien parce qu’il voulait justement lui parler. Et Kimura-sensei lui apprends qu’en fait Ma va le sacré à la porte de la résidence et il faut qu’il trouve une nouvelle famille. Alors il à été obligé d’aller dans un « guesthouse » pour deux semaines parce que Ma refusait qu’il reste à la maison le temps de trouver une nouvelle famille. Processus qui prend généralement deux semaines.

Alors il a changé de famille, je ne sais pas trop de quoi la nouvelle famille à l’air, mais il semble bien. ET semble surtout très content qu’il y est une fille de 21 ans dans la maison. L’étudiant suédois, lui, à apparemment demander de se faire changer de famille il y a quelques jours, parce qu’il est plus capable de supporter Ma.

Je n’ai pas plus à dire. Je sais que ce n’est pas un texte impressionnant. Mais j’ai juste trouvé que ça valait la peine de parler de l’aspect de cette famille d’accueil. La prochaine va être la mienne. Ça risque d’être un peu plus long. Et possiblement, plus intéressant.

A+

1 commentaires:

Anonyme a dit...

Je me demande pourquoi je ne suis pas surpris que "Ma" ne voulait rien savoir du "porteur de MTS".
Tordant, le rejet... mais sympathique tout de même. En ce qui concerne la bière, chus pas vraiment surpris que l'Allemand soit de calibre senior. Sauf qu'en ce qui concerne sa saucisse allemande, bouaaaff! Tordu de rire !
Gilles