27.11.08

Ce que je ramène...

Alors voilà, dernier message. Je suis pas mécontent de ne plus tenir un blog. C’est pas difficile, mais ça demande quand même un certain effort. Je ne comprends pas trop les gens qui vont faire des blogs pendant des années. Toute façon…
Alors voici une liste de ce que je ramène avec moi du Japon :
- Des souvenirs pour mes parents, Vincent et May.
- Un restant de grippe Japonaise qui va très certainement contaminer la planète entière.
- Quatre livres en japonais destinés aux enfants de 3 à 6 ans que je ne suis toujours pas capable de lire.
- De la publicité sur des paquets de mouchoirs.
- Un cellulaire japonais.
- Un revitalisant de qualité douteuse.
- Des pantoufles de balcons. Mais qui sont en fait des pantoufles d’intérieur que les japonais appellent pantoufles de balcon.
- Deux nouvelles cartes MicroSD qui m’ont coûtées les yeux de la tête.
- Des manuelles d’instructions incompréhensible et inutilisable sans un professeur.
- Des cigarettes Japonaises.
- Un bic que Kevin m’a acheté au nom d'un bar où on aimait bien aller boire pour discuter de nos malheurs passé. Parce que même au Japon, nos vies nous suivent et nos souvenirs aussi.
- Une passe de métro.
- Juste assez de japonais pour comprendre certaines choses mais pas assez pour faire une discussion.
- Une carte de pilote de mecha Gundam.
- De la vaseline. Posez pas de questions vous aurez pas de mentries.
- Une paire de baguette personnelle qui m’a couté plus ou moins 50 $. Il aurait fallu que je regarde avec le taux de change au moment où je les ai achetées.
- Un cube Rubik et la connaissance me permettant de le résoudre.
- Un petit paquet de photo prise par moi-même et Kein-san.
- Deux cahiers de notes.
- Un porte-cigarette portable.
- Deux cossins que je sais pas c’est quoi mais que je trouve mignon.
- De la monnaie japonaise. J’ai assez de pièce de 1¥ pour en donner à quiconque vas en vouloir. Pas que je voulais, mais ici on se trimbale avec beaucoup de monnaie.
- Beaucoup de bon souvenir.
- Un meilleur état d’esprit.
- Une sagesse accrue.
- Beaucoup de rire.
- Et seulement 90% de mon cœur. Les 10 derniers pourcents restent ici en même temps qu’une chaussette perdue. Yup les machines à lavées japonaise gobe les bas aussi.
Pour dire la vérité, c’est vrai qu’une partie de moi reste ici. Je me sens le cœur crevée de quitté. Parce qu’en deux mois on se fait des amis comme il est impossible de s’en faire en restant chez soi. Parce qu’en deux mois j’ai découvert un nouveau monde qui n’est même pas près d’être comme n’importe où sur terre. Je sais même pas comment expliquer ça. Surtout que c’est pas vraiment mon genre de m’attaché rapidement aux gens. Je peux les trouver sympathiques, les apprécier, bien rire et m’amusé avec eux. Mais généralement ces personnes ne sont jamais que de l’amusement passager. Alors je ne comprends pas vraiment ce qui me fend le cœur a se point ici. Je crois que c’est parce que tout le monde ici, autour de moi à l’école, étaient là pour être loin d’autre chose. On est tous des fugueurs qui se sont réunis pour oublier ensemble. On se comprend, on s’épaule. On rit ensemble et on déprime ensemble. On travail fort pour nos études et on déconne avec les japonais. En deux mois, ils trouvent moyens de s’engueulé, de se faire pleuré, de s’envoyer chier, de se taper la fille de l’autre, de se réconcilier, de s’en foutre et de continuer. C’est des amitiés qu’on ne trouvera pas nulle part qu’ici et maintenant. Jamais elles n’existeront ailleurs, même en revenant au Japon. Et je crois que c’est ça qui m’attriste. Alors dans 24 heures exactement je vais débarquer à l’aéroport de Montréal, content d’être de retour, content d’entendre du français, content d’arriver dans mes affaires et de dormir dans mon lit. Je vais continuer ma vie où elle a arrêté il y a deux mois avant mon escapade. J’ai l’impression que ça fait déjà une éternité. Pendant que je vais faire ce que j’ai à faire, je sais que quelque part je vais être nostalgique de Tokyo pendant bien des années.
Putain que ça fait mélodramatique. J’sus quand même pas une fillette qui va se mettre à brailler. Qu'est-ce que dirait Satan s'il me verrait comme ça? Ça fait pas très goth. Alors on se revoit dans 24 heures. Malgré tout, je ne suis pas mécontent de rentré à la maison et de pouvoir poussé un bon sacre et que quelqu’un comprenne ce que je veux dire.
Parce que je suis un gros connard égocentrique, voici les quelques choses que je veux en arrivant :
Mes phalanges.
Un Monster Assault.
Que quelqu’un me paye la bière pour que je lui conte complètement saouls mes histoires, incluant celles dont je ferais mieux de me fermer la gueule.
Ne pas avoir à prendre l’autobus ou un métro pour les 2 prochaines semaines.
Et dormir deux jours.
A+

P.S.: Je suis content parce que ceci est mon 30e messages. Ce qui veut dire que j'ai atteint mon objectif d'un message au deux jours. Bon je sais que quatre d'entre eux étaient avant de partir. Mais je suis pas rester 61 jours non plus donc c'est correct.

25.11.08

Questionnement?

Alors je fais un message pour répondre aux quelques questions que j’ai bien pu avoir depuis que je suis ici. Alors j’ai fait le tour de tous les commentaires pour voir, ça sera pas bien long je crois. Alors autant ajouter celles que j’ai eues par courriel aussi.

Q : Est-ce qu’il y a encore des ninjas au Japons?
R : Bien sur! Partout! Les ninjas ici c’est comme les coquerelles dans un restaurant chinois. Il y a en partout tout le temps. Pas moyen de faire deux pas sans rentré dans un combat avec eux. Souvent pour s’en débarrasser faut faire appelle à des samouraïs. Mais là t’es pogner avec un gars coincé comme pas possible qui te suis partout selon un code d’honneur qui fait chier parce qu’ils sont plus strict que la police. Donc, ça prend un sumo pour te débarrasser de ton samouraï. Mais évidemment il faut que tu le nourrisses. Ça coute chère…

Oui j’ai effectivement eu la question, mais pas dans les commentaires, c’est apparut dans mon courriel.

Q : Pourquoi les japonais ont toujours les CD éditions spéciales?
R : Parce que juste à Tokyo ils sont plus de 30 millions. Et puisque c’est beaucoup de gens comprimé ensemble, les modes ici voyagent vite. Donc ça vaut la peine de faire un effort supplémentaire avec le Japon.

Q : Poudre de pénis de tigre? WTF?!?
R : Ça existe, et j’ai entendu beaucoup de blague à propos de ça ici autant des étrangers que des japonais. Les hommes japonais prennent ça sur le marché noir parce qu’ils croient que ça augmente leur virilité. Ceci dit, dans le plus légale, Jasmin tu peux dire à ton ami qu’il peut manger de l’anguille. Je crois que j’en ai déjà parlé d’ailleurs. Mais les hommes mangent ça parce que ça donne de la force ou un truc du genre. Pour les filles vous voulez des Yamiko. Des patates douces cuitent sur pierres brûlantes. Apparemment augmente votre féminité.

Q : Est-ce que ton style de prince des ténèbres passent bien avec les japonais?
R : Si vous n’êtes pas capable de deviner qui ma posé la question, vous connaissez vraiment mal mon entourage. Toute façon. Je crois que ça été clair tout le long du blog, non ça passe vraiment pas bien. Mais fait intéressant, les réactions sont vraiment, mais vraiment, meilleures depuis que j’ai mes tresses. Je ne me l’explique pas, on l’a juste remarqué.

Q : Tamagochi?!?
R : Jasmin, même pour le Japon tu trouve le moyen d’être en arrière. Tamagochi ça existe plus ici.

Q : Combien de temps on pourait vivre dans un capsule hotel?
R : En fait la question semble un peu niaise, mais la réponse est intéressante. Tant que t’as lA’rgent pour payer, tu pourrais facilement vivre là. Bien sur ça implique des possessions réduites.

Q : Combien de joueur de basket peuvent particper à un gang dans une capsule d’un capsule hôtel?
R : Jasmin veux tu bin me dire d’où tu sors des questions comme ça? Très exactement 2.573.

Q : Les robots japonais sont où?
R : Excellente question. Je me demande moi aussi.

Q : Et les écoles d’arts martiaux?
R : Un peu partout. Souvent difficile à trouver parce qu’elles sont logé dans des 6e ou 7e étages.

Q : Halloween?
R : Pas vraiment. La majorité des japonais s’en foutent complètement et ces compréhensibles. Certain quartier, comme Roppongi, qui sont habités plus par des étrangers organisent des festivités, mais sinon en fait je croyais que l’halloween ici serait très intéressante. Mais c’est plutôt décevant. Les japonais se déguisent plus pour les événements de jeux vidéo.

Q : Pourquoi tu parles pas vraiment de Julien?
R : Parce que! Simplement, parce que je suis pas capable d’avoir son point de vue. Par sa je veux dire que je ne peux pas me mettre à sa place et écrire quelque chose d’intéressant vraiment. Ya pas d’autre raison. Mais oui il s’amuse beaucoup aussi. Un peu inquiet parce que le taux de change vient de le saigner un peu. Mais mardi il va voir l’école pour trouver une job.

Q : Cordonnerie?
R : En fait il y en a plusieurs. Mais, par exemple, Mr. Mint est l’établissement qui est partout et il ne fait rien d’autre que des clefs et des talons de soulier pour femme. Pour Gaston, qui pourrait comprendre de quoi je parle, souvent ils n’ont même pas de moulin à bras ou même de Sutton. Juste une enclume, un marteau et un trimmer. Cordonnier qui font vraiment tout sont vraiment beaucoup plus dur à trouver. Oh et la réparation de Miyako est belle relativement au fait qu’il fallait quelque chose de plus solide que jolie. Mais encore là pour la solidité vas falloir en rediscuter parce qu’il a fallu que j’en reprenne un bout se matin.

Q : As-tu bulldozer des légions de Japonais?
R : J’ai essayé très fort. Mais il y a quelque chose de majeure à comprendre avec les japonais… Ils sont justement des légions. Peu importe mon poids ou ma force, les deux combinée ensemble ne peux pas faire égale à la multitude japonaise.

Voilà… je crois que ça fait le tour.

En passant merci beaucoup pour tous les commentaires que j’ai reçus. Ça fait du bien à lire, même quand c’est complètement n’importe quoi.
À partir de là je ne sais pas trop s’il va y avoir d’autres messages. Je ne croirais pas. Celui-ci à été écrit il y a une semaine avec quelques mise-à-jours, et le reste du temps le monde ici qui savent que je parte se son employé à s’assurer que je n’entrerai pas a jeun dans l’avion vendredi.

A+

23.11.08

Status Update: Missions Failed

Petit message rapide pour dire que j’ai été oblige d’avorter les missions en grande majorités. Du moins celle qui de demandait des dépenses. Donc pas de sang de Cobra pour Lance, pas de transformer pour Frank, pas de chocolat pour Cindy, pas de masque pour May, pas d’achat dans une machine vendeuse de sous-vêtements pour Guillaume.

L’explication rapide est en fait la chute de la valeur du dollar. Quand je suis partie de Québec je pouvais avoir 106 yens pour 1 dollar. Mais la semaine après mon arrivé, la chute du dollar faisait que j’avais 87 yens. Quelques jours plus tard tombait à 78 yens. Ça même toucher le 69 yens à un point. Et en ce moment ça remonter à 76 yens pour un dollar. Et ici, tout coute chère, excepter la nourriture. Alors sur mon 3000 dollars que j’avais pour le voyage, j’ai perdu 800$ au change. Prenant en considération ma bouffe qui est quand même pas loin de 10 000 yens par semaines, les cigarettes, et mes déplacements qui en deux mois mon couter 400$. Je peux juste pas me permettre d’acheter ces trucs. Alors à moins que quelqu’un soit assez généreux pour me donner 800$ avant que je parte? Je croirais pas non.

Alors pour au moins expliquer un peu on j’en étais rendu :
-Transformer G1 : J’ai trouvé. Il y en a la pelleter dans Harajuku. Alors Frank si tu veux aller au Japon, passe par là. Il y a des magasins spécialisé uniquement dans les figurines et même trouver un spécialisé dans les figurines de transformer.

-Sang de cobra : En fait n’est pas du cobra. C’est un diamond snake qu’ils utilisent, dans la même famille que le python. Je me suis fait dire que ça se trouve, mais faut aller dans la brousse. À Tokyo c’est presque impossible de trouver ça pour moins de 300$. Alors ça existe, ça fait effectivement buzzer au lieu de saouler, et c’est dégueulasse. Du moins, c'est ce qu'on m'a dit.

-Machine vendeuse de sous-vêtement : Je n’en ai même pas vu seulement. Et je n’ai rencontré personne qui savait c’était quoi. Alors pour moi ça tire plus de la légende urbaine qu’autre chose.

-Masque de chirurgien : Dure à trouver. C’était populaire il y a quelques années avec l’épidémie en provenance du japon dont je me rappelle plus du nom. Mais, en fait, on n’en trouve plus nulle part. Apparemment qu’en Corée c’est encore très populaire, si j’en crois ce que je me suis fait dire.

-Chocolat au melon : Ça non plus j'ai pas vu nulle part. Les chocolateries sont déjà rares ici et ils vendent pas beaucoup de chocolat en général dans les dépanneurs. Alors même pas vu. Mais, c'est un peu de ma faute, j'ai pas mit beaucoup d'effort dans celui-là. J'en suis désolé, ça m'a sortit de la tête. Mais je vais faire un dernier tour cette semaine pour essayer de trouver. Normalement ça devrait être encore dans mes prix.

Alors voilà. Pour les autres missions, ya rien de spécifiques. C’est pas des trucs que je cherche activement ça se fait à fur et à mesure.

A+

21.11.08

Famille d'acceuil (3e partie)

Encore une fois, le temps à passé entre ce message et celui d’avant. Je dois admettre que je n’aime pas particulièrement faire du blog. Pas que ça soit ennuyant, mais simplement j’aime pas vraiment ça. Et encore moins que plus les jours passent et plus le retour est proche et moins j’ai le goût de perdre du temps sur un ordinateur. J’ai pas vu le dixième de ce que j’aurais aimé voir. Et je le répète j’ai pas le goût de revenir. J’aurais eu envi de rester ici encore un bon moment. Alors étonné vous pas si l’année prochaine je suis de retour au Japon. Mais bon.

Alors pour finir sur les familles d’accueils. Je crois qu’il est grand temps que je parle de la mienne.
La famille qui m’héberge est composée de Aika-san et Miyako-san. Miyako est la mère, que j’appel okaa-san. Aika est la fille, que j’appel onee-san. Okaa-san et onee-san veulent dire respectivement mère et grande sœur. Ceci dit c’est deux mots, sous cette forme, peuvent être employé par n’importe qui qui s’adresse à une mère ou une fille plus vieille qui n'est pas la mère du foyer où ils sont résident pour un moment et dont ils sont un peu familiers.

Donc, Miyako est passé la quarantaine. Travail à temps partiel dans un dépanneur. Je ne sais pas où est son maris, mais je sais qu’ils ne sont pas en bonne entente pour une raison ou une autre. Et il n’y a pas d’histoire de garde partagé pour ce que j’en sais. Encore moins du fait qu’Aika est plus vieille que moi. Miyako ne parle quelques mots d’anglais, mais est incapable de faire une phrase même incomplète. Alors communiquer avec elle est difficile, mais elle a un répertoire de gestuelle efficace assez impressionnant. Je dois admettre que la majorité de ce que j’ai retenu de mon japonais ici c’est par elle. Elle est d’une patience extraordinaire, elle un excellent sens de l’humour et ne se met pas en colère souvent. Du moins pas contre moi.

Aika a 25 ans, est infirmière, mais travail dans un laboratoire pharmaceutique. Nouveau travail qu’elle a eu il y a quelques semaines. Aussi un excellent sens de l’humour, mais manque de débrouillardise. Je dois admettre que les premiers mois d’appartement je les trouverais difficile, mais je crois qu’elle serait pire que moi. Elle parle un anglais rudimentaire et travail très fort pour l’améliorer. CE qui à eu comme impact que je n’ai pas apprit aucun japonais à son contact parce qu’elle veut toujours parler anglais. Et si jamais je lui pose une question, je suis souvent obligé d’expliquer un mot de la question, mais à ce moment, il y a un mot dans l’explication qu’elle ne comprend pas, et un autre dans l’explication de l’explication… Vous voyez le motif? Alors trois heures plus tard j’ai oublié c’était quoi ma question d’origine et je suis encore en train de lui expliquer des mots anglais. Je dois admettre que mon anglais c’Est amélioré depuis que je suis ici.

Alors quand je suis arrivé ici, je me suis fait expliquer qu’il n’y avait que quelques règles dans la maison.
1- Je fais ma lessive.
2- Il faut que je garde ma chambre propre.
3- Je me fais mes propres déjeuners.
4- Je peux rentrer à n’importe quelle heure, mais je dois appeler pour leur dire.
Voilà les quatre règles que j’Avais à suivre. Tout le reste? On s’en fout, ce n’est pas important. Bon à part pour la chambre qui devenait des fois un petit bordel, le reste a très bien été.

Une journée typique ici ressemble à ça :
Matin, le réveil sonne. Je l’entends pas, je me lève en retard mais réussi à arriver à l’école à l’heure quand même. Parfois Miyako devait me réveiller ce qu’elle a toujours fait en riant aux éclats. Elle semble trouver très drôle de me voir me lever à vitesse grand V le matin et partir à l’école avec une moitié de café dans le corps. J’arrive à l’école, fait mes 4 heures d’études et je repars. Vas diner avec des amis, passent dans un quartier inconnue et évite les attractions touristiques où il faudrait que je lise de quoi. Retour à la maison vers 18h. Et là… je peux pas dire comment parfois je me sentais mal. Il arrivait parfois que je revenais pour découvrir que Miyako avait nettoyé ma chambre. Même quand je lui interdisais de la faire à plusieurs reprise, en lui disant que j’allais le faire en revenant de l’École. Et je le faisais effectivement en revenant de l’école. Ou par exemple, mes bottes ont déchiré ici et il a fallu que je fasse une réparation rapide. C’était laid, mais ça tenait, je ne voulais pas plus de toute façon je vais les changer en revenant à Québec. Miyako m’a proposer de les réparer et bien sur je dis et je lui ai expliqué que ça servait à rien. Elle l’a fait quand même une journée où j’ai prit mes souliers parce que j’étais vraiment trop en retard pour mettre mes bottes. La réparation est très belle et solide. Mais elle n’avait certainement pas à faire ça. Passé ce moment, généralement, le prochain inconfort arrivait parfois au souper. C'est-à-dire que j’étais interdit d’aider dans la cuisine. Je n’ai pas le droit de cuisiner sauf pour le déjeuner. Peu importe l’heure du jour et de la nuit, si je veux manger je dois demander à Miyako ou Aika de me faire quelque chose. Bien sur, je suis québécois, je ne fais pas ça. Dites à un Québécois, dans leur grande humilité, qu’il faut qu’il demande pour quelque chose… il demandera jamais. Il veut pas déranger pour un truc aussi insignifiant. Donc parfois c’était Aika cuisinait, généralement Miyako. Et le pire, c’était les jours où Miyako et Aika travaillait. Aika revient du travail vers 10h le soir. Miyako travail de nuit, alors elle dort normalement sur l’heure du souper. Mais, à 18h30 environ, elle met son cadrant, se lève de sa nuit simplement pour me faire à souper. Vous pouvez pas savoir comment je pouvais me sentir mal. J’osais même pas sortir de ma chambre tellement j’en avais honte. En plus vous connaissez cette manie que certaine personne ont de rôder proche de la cuisine quand ils ont faim et que la nourriture est en préparation. Bin j’ai cette manie. Mais ça me faisait sentir encore plus mal parce que j’avais l’impression d’être impatient envers Miyako. Une journée qu’elle était vraiment fatigué, elle c’est levé plus tard quand est arrivé l’heure du souper. Donc à la place de 18h30, elle c’est lever à 19h30. Et elle a passé au moins 30 minutes à s’excuser d’avoir dormit pendant que j’avais faim. AAAARG!!! Non! Fais pas ça! Bref aussitôt qu’elle essayait d’en faire un peu plus que la normal je l’arrêtais parce que je me sentais trop mal.

Et ça, ça comprends qu’elle a même acheté des trucs qu’elles détestent vraiment pour me faire essayer. Exemple, l’anguille. Elle déteste l’anguille, Aika aussi d’ailleurs. Quand je dis déteste ce n’est pas qu’elle n’aime pas, c’est au point où en cuisinant elle va retenir sa respiration pour ne pas la sentir. J’en ai mangé presque à toute les semaines ici parce que je trouve ça délicieux. Moi ça me fait complètement flipper. Je suis trop habitué à mangé simplement ce qui est sur la table que j’aime ou pas. Je veux pas me faire servir, je veux juste manger normalement sans me sentir coupable de ne pas aider ou de les faires manger un truc qu’elles n’aiment pas.

Ensuite après souper, la douche. J’ai finalement compris comment la douche fonctionnait. C’est pas compliqué, juste moi qui suis un peu cave. Et normalement après je me dépêche de faire mes devoirs parce que si Aika arrive avant que j’ai finit, je vais passer tellement de temps à lui expliquer des trucs en anglais à sa demande que je ne les finirai jamais. Et après simplement divertissement. La télévision japonaise est drôle ou sortir avec des amis de l’école pour découvrir Tokyo. Chaque fois Miyako faisait un peu le saut parce que les japonais n’ont pas pour habitude de sortir le soir s’ils travaillent. Et effectivement, les soirs, et les nuits, de semaines, il y a presque personne dans les rues. Du moins relativement parlant que je suis à Tokyo et qu’il y a 30 millions de personnes qui y vivent.

Pour les fins de semaines. Normalement le Samedi dans la journée Aika et/ou Miyako vont me traîner dans un centre d’Achat quelconque ou un quartier populaire auprès des touristes. Le soir c’est le night life avec Shibuya, Shinjuku, Roppongi et Ikebukuro. J’ai jamais eu d’opposition sur mes heures d’entrées ou de sortit peu importe le jour de la semaine et ça n’a pas de prix. Quand je compare avec les autres étudiants, beaucoup ont de bonne familles, mais sur semaine beaucoup de restriction par rapport au couvre-feu.

Alors c’est ma famille. Il est difficile de décrire vraiment la dynamique ici. Alors je n’essaierai même pas en fait. Mais, je vais au moins prendre quelques mots pour dire combien j’apprécie tout ce qu’elles ont fait pour moi. Je suis pas toujours facile, la communication n’est pas aisée et les coutumes sont différentes. Il faut comprendre que quand je suis fatigué je suis d’une humeur exécrable et que mes première deux semaines ici n’ont pas été les plus brillantes de ma vie pour ce qui est de mon caractère. Mais elles ont endurées sans même dire un mot et j’apprécie énormément. Je vais très honnêtement n’ennuyer d’eux en revenant au Canada. Bon peut-être pas ennuyer, je m’ennuis difficilement des gens. Mais j’en garde un excellent souvenir. Si je reviens et si je reviens en famille d’accueil je vais voir si je peux revenir ici. Alors même s’ils ne lisent pas ces lignes et même si elles le feraient elles ne comprendraient pas :
DOMO ARIGATO GOZAIMASHITA!

Alors je finis pour l’instant. Continuer serait me répéter ou rien dire parce que c’est difficile d’expliquer la vie en famille ici.

A+

14.11.08

Photos incluses

Pas de texte aujourd'hui. Je trouvais que ça faisait longtemps que j'ai pas envoyé d'images. Alors en voici quelques unes. C'est rien de particulier juste des trucs que j'ai aimés.
Vous ne pourrez pas dire que vous n'avez pas été avertit.

Les deux prochaines photos, sont en fait la façade d'un café dans Arajuku. Le café était pas bon, mais bon Dieu que j'aime la façade alors j'y vais souvent.



Photo suivante est un exemple de ce que l'on toruve dans le Meguro Parasitological Museum. Un musée uniquement dédier à l'étude des parasites du Japon. Ça donne la chair de poule et maintenant j'ai peur de boire de l'eau. Faut vraiment voir, mais assuré vous d'avoir un guide uqi parle anglais avec vous sinon c'est emmerdant.


Pour les prochaines photos, je ne crois pas que les gens apprécieront. Ce ne sont que de rare petite chose que j'ai trouvé dans Tokyo. Je crois que ceux qui sont dans les métiers d'arts comprendrons mon attrait.



La dernière photo, je ne voulais pas la mettre, mais je ne sais pas si ça va durer jusqu'a mon retour. Alors voici mon nouveau look depuis hier. Kei-san, le frère de O-san, est revenu au Japon et va étudier à la même école que moi. Il m'a vu en train de me faire une tresse pendant que je regardais la télévision et, étant un coiffeur styliste, il a trouvé important que la tresse soit bien faite... ainsi que la deuxième... et la troisième... et finalement toute la tête.



Voilà c'est tout.

A+






P.S.: Si quelqu'un pourrait demander à Frank de l'école des métiers d'arts comment on fait pour se laver les cheveux avec des tresses partout sans que ça se défasse, ça serait apprécier.

13.11.08

Les familles d'acceuils (2e partie)

Il me semble que ça fait vraiment longtemps que j’ai rien écrit. EN fait, de mémoire, je ne pourrais pas dire si c’est il y a deux jours ou deux semaines. Pourquoi? Beaucoup de fatigue, principalement du à mon apprentissage du japonais. Deuxièmement parce que j’ai un cube rubik maintenant, et chaque fois que j’ai deux minutes de libre j’essai de le résoudre. Mais aussi, j’ai découvert que suivre un suédois et un allemand dans l’alcool c’Est très dommageable. Surtout l’allemand. Et ça tombe bien parce qu’il va être le sujet d’un message d’aujourd’hui sur les familles d’accueils.

Alors je vous présente Simon. Simon est allemand, comme dit plus haut, très sympathique et très social. Il mesure, au bas mot, près de 2 mètres 10 mais n’est pas plus lourd que moi. Il est juste vraiment grand. Il a les cheveux bouclés brun, une petite barbiche molle et est simplement incapable de trouver des souliers a sa mesure ici au Japon. Malheureusement je serais incapable d’en faire une histoire comme celle de Julien, alors je vais me contenter des faits, ils sont déjà assez effrayant comme ça.

Simon est arrivé au Japon en provenance de Thaïlande. Il avait déjà pour deux semaines de vêtements salles dans ses mains et il était malade. Petite maladie très sympathique dans j’ignore le non qu’il a pris de sa « blonde » de voyage en Thaïlande. J’ai pas osé poser de question, alors je ne sais pas elle a quel âge.
Alors, étant déjà une minorité très visible, Simon c’Est présenté l’air malade, des vêtements sales, odeurs corporelle laissant à désirer dans sa famille d’accueil. La mère est en fait plus jeune que lui de deux ans, Simon en a 24. Elle a une petite fille d’environ six ans, plus ou moins. Le mari, jamais vu. Il existe, apparemment, certains jours, il hante l’appartement, mais Simon la seulement vu, et je dis bien vu, pas rencontrer, une fois.

Alors il arrive et se fais donner sa chambre. Qui consiste en un matelas mi-mou dans le fond d’un bureau. Évidemment, le matelas est trop petit pour lui à la taille qu’il fait, mais on peut blâmer rien pour ça sauf peut-être le fait que Simon mangeait trop de croute quand il était jeune ou un truc du genre. La première nuit se passe plutôt mal par le fait qu’il est malade. Le lendemain matin il est obligé de demandé à sa mère japonaise de l’amener à l’hôpital. Arrive là-bas et évidemment la mère reste pour pouvoir expliquer à monsieur ce qu’il a. À ce moment, elle apprend, en même temps que Simon, qu’il souffre d’une MTS. Rien de bien grave. Je ne connais pas le nom, mais c’est sommairement une infection de la prostate. Ça se guérit facilement avec des antibiotiques, il devrait être rétablit dans un mois ou deux, et le médecin certifie qu’il n’y a pas d’autre moyen d’attraper cette maladie qu’en ayant des relations sexuelles non-protégé. C’est quand même bien comme première impression, non?

Avec Simon habite un étudiant Suédois dont le nom m’échappe. Il étudie à la même école que nous, sauf qu’il est dans des groupes beaucoup plus avancé. Et pour une raison ou une autre, la maman japonaise semble l’apprécier beaucoup plus que Simon.

Alors, voilà la dynamique pour le mois que Simon est resté dans cette maison. Personne ne lui parlait, sauf la petite fille qui riait de lui quand il essayait de parler japonais. Pas en mal, elle trouvait ça drôle c’Est tout. Simon est incapable de se faire comprendre de sa mère japonaise qui pourtant est supposé parler quand même un peu anglais. De son côté elle ne discute qu’avec l’autre étudiant et fais la gueule a Simon chaque fois qu’il demande quelque chose. Ça en vient au point où en fait la mère japonaise se fout carrément de ce que Simon peut faire et jusqu’à quel heure. La seule chose qui importe : ne pas la déranger elle. Alors vous comprenez que c’est bizarre.

Avec le temps Simon constate que la maman japonaise, que je vais appeler Ma, parce que je suis tanné de répéter maman japonaise. Que Ma ne fait que chialer sur son mariage et sa vie. Avec le temps qui passe il constate aussi, et l’autre étudiant aussi, qu’elle a peut-être le goût de se taper l’autre étudiant en question. Que la nuit on peut l’entendre pleurer seule dans sa chambre. Que chaque fois que Simon revenait à la maison et que Ma était seul avec l’autre étudiant elle se mettait en colère. Simon n’aime pas du tout le genre d’éducation que Ma fait avec sa petite fille. Un exemple serait qu’une journée Ma à dit à sa fille qui s’était fais mal qu’elle ne devait pas pleurer parce que sinon elle serait changer en crapaud et que personne ne pourrait plus l’aider. Je n’ai pas demandé à personne si ça fait partie de l’éducation normale des enfants japonais, j’ai trop peur de me faire répondre oui.

Sans compter que tranquillement des règles embarquent. Les heures d’entrés changent, Simon se retrouve avec la perte de son droit à prendre un bain. Il peut utiliser la douche mais pas le bain. Elle interdit Simon d’approcher de s’approcher de sa fille. Et je dois dire que Simon aime beaucoup les enfants. Ce n’est certainement pas pour rien qu’il est allé en Thaïlande, non? Je fais des blagues, mais c’est vrai que Simon aime simplement beaucoup les enfants. Son désir le plus chère c’est d’en avoir une armée. Alors pour lui se faire dire qu’il n’a pas le droit d’approcher la fillette c’est comme recevoir un coup de 2x4 de dedans la face. ET finalement, pour combler le tout, il y a des journées où il argumente assez fort avec la mère. Il est obligé de faire ses propres repas. Ce n’est pas que ça le dérange. Mais comme tous ceux en famille d’accueil, il paye justement pour ne pas avoir à faire ça. C’est pareil pour moi, dans le montant de la famille d’accueil, il y a une apert uniquement destiné au fait qu’ils doivent me nourrir et me faire à manger deux fois par jours. Bon ceci dit je ne suis pas capricieux, Simon non plus. Mais dans son cas, il devenait presque impossible de manger parce que Ma refusait de cuisiner pour lui et le faisait uniquement quand l’autre étudiant était aussi là pour le repas. Et le reste du temps, Simon, est théoriquement interdit dans la cuisine. Mais, il endure se disant qu’il faut être patient.

Il n’aime pas que Ma fasse de l’œil à l’autre étudiant sans arrêt. Il déteste l’entendre se plaindre à longueur de journée de sa vie. Et apparait le pire, une soirée il remarque qu’il y a des murmures dans la chambres de Ma et constate que Ma discute en fait avec l’autre étudiant. Super n’Est-ce pas? Au moins un des deux qui a accomplis sa mission au Japon, je suppose.

Sur ce Simon en a plein le dos et décide qu’il va se faire changer de famille. Il demande à l’étudiant suédois de venir avec lui pour pouvoir expliquer la situation. Le type répond : « pas de problème. » Mais la nuit arrive et à nouveau les murmures dans la chambre. Simon dit qu’il na pas comprit ce qui se disait, mais il sait que ça parlait de lui. Lorsque le lundi il arrive à l’école, Kimura-sensei, celui qui s’occupe des familles d’accueils, lui dit que sa tombe bien parce qu’il voulait justement lui parler. Et Kimura-sensei lui apprends qu’en fait Ma va le sacré à la porte de la résidence et il faut qu’il trouve une nouvelle famille. Alors il à été obligé d’aller dans un « guesthouse » pour deux semaines parce que Ma refusait qu’il reste à la maison le temps de trouver une nouvelle famille. Processus qui prend généralement deux semaines.

Alors il a changé de famille, je ne sais pas trop de quoi la nouvelle famille à l’air, mais il semble bien. ET semble surtout très content qu’il y est une fille de 21 ans dans la maison. L’étudiant suédois, lui, à apparemment demander de se faire changer de famille il y a quelques jours, parce qu’il est plus capable de supporter Ma.

Je n’ai pas plus à dire. Je sais que ce n’est pas un texte impressionnant. Mais j’ai juste trouvé que ça valait la peine de parler de l’aspect de cette famille d’accueil. La prochaine va être la mienne. Ça risque d’être un peu plus long. Et possiblement, plus intéressant.

A+

9.11.08

Un autre Japonais 101

Avant de continuer sur les familles d’Accueil japonaise. Autant se faire un petit coup de casse tête grâce à la magnifique langue qu’Est le japonais. Tellement pleine de charme, subtilité et de trucs stupides ici et là. J’en ai déjà parlé sur le côté anglais de ce blog alors ne vous faites pas chier une deuxième fois si vous avez déjà lu en anglais. Mais comme c’Est vraiment stupide, il faut que j’en parle.

Alors vendredi, école, dernière période de la journée. On est tous un peu déprimé parce qu’on vient de se faire mettre en pleine gueule le fait qu’on ne parle pas japonais avec une activité qui a consisté à invité des japonais dans la classe qui parlent pas un mot de rien d’Autre et d’essayer de discuter avec eux seulement 10 minutes. Un calvaire. Araki-sensei ayant prévu le coup, décide de nous remonter le moral en nous apprenant comment compter. On se dit :
« Mais voyons! On sait déjà compter. C’était dans les premières choses qu’on a apprit. »
Et bien non!!!
Parce que compter au Japon est un art particulier qui demande beaucoup d’effort et de mémoire. Et je suis sur que la moitié du vocabulaire japonais sert à compter les objets. Bon j’exagère. On va dire le quart.

Alors principe de base de l’énumération :
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Tadaaaa!!!
En français on ajoute simplement l’objet compter après et tout se règle. Mais au Japon, la facilité n’existe pas. Alors pour permettre de comprendre voici un petit tableau rapide pour au moins savoir quoi se dit comment.
1
Ichi
1er
Ichi-ban

2
Nii
2e
Nii-ban

3
San
3e
San-ban

4
Shi / Yon
4e
Yon-ban

5
Go
5e
Go-ban

6
Rôku
6e
Roku-ban

7
Shichi / Nana
7e
Nana-ban

8
Hachi
8e
Hachi-ban

9
Kyu
9e
Kyu-ban

10
Jyu
10e
Jyu-ban

Pour l’instant c’est encore facile. Mais arrive le moment où on veut compter, disons, des feuilles de papiers. À ce moment quelque chose change.
1 = Ichi-mai
2 = Nii-mai
3 = San-mai

10 = Jyu-mai
Le suffixe change. Pourquoi? Aucune idée. Mais pire, parce que parfois il faut compter des personnes.
1 = Hitori
2 = Futari
3 = San-nin
4 = Yon-nin
5 = Go-nin
...
10 = Jyu-nin
Pourquoi les deux premiers sont différents? Je ne sais vraiment pas. Mais disons que l’ont veuy compter des crayons ou des cigarettes ça change encore.
1 = Ip-pon
2 = Ni-hon
3 = San-bon
4 = Yon-hon
5 = Go-hon
6 = Rop-pon
7 = Nana-hon
8 = Hap-pon
9 = Kyu-hon
10 = Jip-pon
Pourquoi? Je ne sais pas plus! Arrêtez de poser la question. En fait, j’ai essayé de demander à Araki-sensei pourquoi et elle m’a simplement répondu que c’est comme ça que les japonais font. Alors, tout dépendamment de ce qu’ils comptent, le suffixe change. Parfois c’est simple, d’autre fois c’Est compliqué. Pour compter des boites ils utilisent le suffixe « ko ». Les petits animaux et certains poissons utilisent le suffixe « biki ». Les voiturent et moyen de transport terrestre utilisent le suffixent « so ». Les avions ça changent et les hélicoptères aussi. Certaines choses comme l’anguille et le tofu ont leur suffixe unique. Désolé mais je m’en rappelle pas. Araki-sensei nous a dit qu’il y a une vingtaine de suffixe en utilisation courante. Les poète et les écrivains peuvent en utiliser jusqu’à 50 et parfois plus. Miyako-san m’expliquait que les jeunes utilisent beaucoup le suffixe « ko » pour tout parce que c’est plus simple. Alors ils apprennent ce qu’ils pensent être importants, comme pour les personnes et certains animaux, et le reste du temps ils vont utiliser « ko » à la place du bon suffixe. Donc il y a des suffixes pour les objets longs, les objets plats, les personnes, les fruits, les légumes et la nourriture. Pour compter des livres.

Il y a beaucoup de male et de bien là-dedans. Ce que je veux dire, c’est que c’est énormément de vocabulaire à retenir pour dire peu. Pour un japonais qui à eu toute sa vie pour prendre c’est pratique, mais pour moi qui essai d’absorber le maximum en un laps de temps limité c’est vraiment un problème. Mais d’un autre point de vue cette manière de compter fait qu’on ne peut pas se tromper beaucoup sur un sujet. Si j’utilise « san-nin », on sait que je parle de trois personnes automatiquement. Mais en attendant que je les apprenne, c’est un problème. Par exemple, au dépanneur j’avais l’habitude de dire « futari Lark 12 kudasai. » Le gars ne comprend pas, alors je pointe le paquet de cigarette et lui fait deux de mes doigts. Et je ne comprenais pas pourquoi il pigeait pas. En fait, « futari » est pour compter des personnes. Il aurait fallu que j’utilise « nii-ko ». Et une chose que j’ai apprit c’est que malgré que les japonais ont beaucoup de patience avec les étrangers, ils ne sont vraiment pas douer pour deviner ce que t’essais de dire. Je peux passer vraiment longtemps à faire des phrases détourné pour arriver à un semblant de compréhension.

Alors voilà c’est tout. Fallait simplement que j’en parle.

A+