Avant même de commencer à lire, je crois qu’il est important de faire savoir que je suis complètement bourré à la bière japonaise. Donc je ne suis pas responsable de ce que je pourrai bien écrire. Si cette excuse est valable pour les viols, ça devrait l’être pour l’écriture d’un blog non?
Ça ne paraitra pas vraiment ici, mais dans les faits ça fais deux jours que j’essais d’écrire ce message. Dans les faits, je voulais parler de ma soirée de vendredi. Mais pendant que j’écrivais le message je me suis laissé emporté par l’ivresse et j’ai passé ma soirée a testé les bières du marché japonais et puis la nuit à passée, la journée aussi. Alors samedi dans la journée j’ai voulu parler de ma soirée de vendredi, mais samedi ça été le Tokyo Game Show, une des plus grosses conventions de jeu vidéo au monde. J’y suis allé évidemment. Ça m’a couté plus chère de train aller et revenir que l’entré de l’événement. Donc j’ai voulu parler de ça samedi soir, mais encore une fois, la bière au japon coûte tellement rien que la soirée à passé et j’étais encore une fois totalement rond et prêt à exploser de bière. Alors arrive dimanche, encore une fois dans l’idée de parler de ma journée d’avant. Mais, aujourd’hui j’ai été pour m’Acheter un dictionnaire électronique. Et je me suis perdu dans Tokyo, mais perdu est un grand mot et voilà le but de ma chronique.
Il faut comprendre qu’à Tokyo certaines chose sont bizarres. En fait tout est bizarre. Et c’est gigantesque. Alors quand on se promène c’est comme être dans les entrailles bizarres et gigantesques d’une énorme machine qui fonctionnerait avec des humains transporter par un système sanguin en métal qui a des stations, s’énergisant au café et en construction perpétuelle.
Comment dire, à Tokyo installé vous dans n’importe quel rue, fermer les yeux, faites une bonne dizaine de tour sur vous-même et pointer quelque chose au hasard. 9 fois sur dix ça vas être soit un dépanneur, un café ou une station de métro. Il y en a partout. Vous voulez un café, entré dans n’importe quelle porte au hasard et je peux vous assurer qu’il y a du café à cette place. Que ça soit les Starbucks, Tully’s, Excelsior café, Copernic café et un millier d’autres petites franchises. Des café théâtres, café jazz, café blues, café heavy metal, café hip-hop, dans les centre d’achats, les rues, sous les rues, sur les toits, sur les bateaux. Partout, mais absolument partout. Pour tout les goûts à tout les prix. J’ai trouvé du café variant entre 100¥ la tasse à 1200¥. Des tonnes de café instantané. Même les machines distributrice servent des cannettes de café froid ou chaud selon votre goût. Pas des tasses, mais des cannettes qui sortent brûlante et à peine buvable tellement c’est chaud. Et le pire dans tout ça c’est qu’ils sont tous bons. Je ne sais pas ce qu’ils font avec le café ici, je peux vraiment pas dire. Mais, quand je suis arrivé ici, le premier matin Oka-san m’a demander si je voulais un café et quand j’ai dit oui elle m’a sortit un café instantané parce qu’elle n’a pas de cafetière. Et je me suis dit : « Bordel ce deux mois vas être long si il y a juste du instant… » Il est bon le putain de café instantané. Mais, pas simplement buvable et appréciable, mais vraiment bon à la limite du délicieux. Julien ne boit pas de café, mais ici il en boit plus que moi. C’est pas possible.
Les dépanneurs. Vous voyez un coin de rues de deux artères importantes? N’importe laquelle. Il y a au moins 3 dépanneurs différents sur ce coin de rue. Les dépanneurs ici, pour la majorité, sont 24 heures. Pas de jour férié. Et on peut acheter de la bière à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Je ne savais pas que ça pouvait être aussi jouissif de sortir à 1 heure du matin pour acheter de la bière parce qu’il en manque ou simplement parce qu’on aurait le goût d’en boire une à ce moment. Les dépanneurs ici c’est comme une épidémie qui c’est allier aux cafés. Partout, vous ne pouvez pas faire un coin de rue sans en voir au moins 3, et je reste conservateur dans mes chiffres. 7-Eleven, AM PM, Family Mart et encore beaucoup d’autres que je ne connais pas. 7-eleven à une banque ici. Mais voyons, une chaîne de dépanneur possède une banque. C’est d’ailleurs, en ce moment, les seuls guichets que j’ai trouvé qui me laisse retirer avec ma carte visa. Il y a des guichets 7-bank seulement dans les 7-eleven, mais puisque les 7-eleven sont vraiment partout je m’en fais pas trop. Et en plus ces dépanneurs sont souvent bien garnie au niveau bière et nourriture. Donc n’importe quelle heure du jour ou de la nuit on trouve à boire et à manger pour pas chère.
Et finalement, les stations de métros. Il est impossible de se perdre dans Tokyo. Vous pouvez ne pas savoir où vous êtes, mais assurément vous aller trouvé rapidement comment retourner chez vous sans le moindre problème grâce aux stations de métro. Dans les premières journées qu’on était ici, Julien et moi avion vraiment peur de nous perdre. Tokyo ce n’est pas Québec ou même Montréal. C’est vachement plus gros, tentaculaire. On se disait que si on venait à se perdre on serait vraiment mal pris en ne parlant pas le japonais. Mais hier déjà on avait compris un petit peu de quelque chose, et aujourd’hui ça c’est confirmé. Nous nous sommes rejoins à l’école. L’objectif de la journée trouvé une carte de Tokyo qui ne soit pas seulement qu’en japonais. Après quelques jours nous avons compris que nous trouverions aucune carte dans les dépanneurs. À Tokyo si vous voulez une carte, trouver une librairie. Vous n’en trouverez pas nulle part ailleurs. Alors avec Julien, on se demande vers où aller. On se dit qu’on vas suivre la route principale tout le long sans dévier. Alors même si on marche loin et longtemps, on va être capable facilement de retourner à notre point d’origine. D’accord. Aventure nous voilà. On commence à marcher, discutant justement de la chose étrange qu’Est le café ici et riant à chaque fois que l’on voit un resto-café, jazz café et etc. Bref on a rit au moins une bon 30 minutes sans arrêt en marchant, après on était tanné et je commençais à avoir mal au ventre.
Mais, bon, le plan est de marché en ligne droite en restant sur l’avenue qui semble assez importante où on est. Mais bien sure, Jul et moi somme plutôt con ensemble et comme la curiosité vas me tuer un jour, on est absolument incapable de se retenir d’aller voir les coins plus sombres de la ville. En dedans de 35 minutes de notre départ on a plus aucune espèce d’idée d’où on peut bien être. Mais vraiment aucune idée. ON se promène et on voit des japonais partout en veston cravate qui sont en train de nous terrasser par leur nombres. Mais on continue, luttant contre le tsunamie de japonais en veston cravate buvant du café et parlant au téléphone. On se rend compte qu’on est peut-être dans un quartier de bureaux. Mais on continue, c’est pas comme si on avait une carte pour s’orienter. Après une heure on se rend compte que nous somme à Akihabara. Akihabara est le quartier de l’électronique et des jeux vidéo. Vous avez besoin de quelque chose qui gosse, patente, bidouille électroniquement n’importe quoi, Akihabara est la place. Il y a des arcades partout, des magasins spécialisé en n’importe quoi. On a vue entre autre des magasins ne vendant rien d’Autres que des ampoules, du filage électrique, des cellulaires, pas d’étui, pas de forfait, seulement les téléphones, jeu vidéo, évidemment, ordinateur, agenda électronique. Il y a aussi des magasins qui vendent et achète seulement des figurines. Certaines se spécialises seulement dans les figurines de science-fiction, d’autre la romance et aussi, bien sur, les figurines érotique. On peut voir aussi des pachinkos.
Petit paragraphe juste pour les pachinkos. Les pachinkos sont des maisons de jeux. Mais pas des loteries ou des machines à sou. Les pachinkos sont des genres de machines dans lesquelles ont met des billes qu’on achète. Le but est de faire tomber les billes dans un trou pour gagner. Mais, il y a absolument rien à gagner. On fait juste pousser les billes et c’est tout. C’est difficile à décrire, mais ces maisons de jeux sont partout dans Tokyo. Moins présent que les café ou les dépanneurs, mais chaque quartier en a une. Dans Shibuya et Akihabara il y en a un peu partout parfois même face-à-face. Il y en a deux en face de l’école où je vais. Et les japonais peuvent passer des centaines de dollars sur ses machines juste pour voir défiler les billes.
Mais on continue à marcher, nous connaissons déjà Akihabara, avec cette fois, c’est la troisième fois que nous y retrouvons. La marche se poursuit on perd le compte des café et des dépanneurs et on se retrouve au beau milieu d’une petite forêt de bambou au cœur de Tokyo. À ce moment Julien me dit : « Mec, je crois qu’on a marché jusqu’en Chine. » Possible, mais pas sure, mais possible, hormis le fait qu’un océan sépare le Japon de la Chine. On continue d’avancer et je suis presque certain qu’on entend des singes crier, ça ou des voitures qui feraient un drôle de son. Pour finalement voir une maison qui à l’air de sortir du 16e siècle. Pour finalement se rendre compte que c’est en fait un oasis dédier à Confucius. Très jolie, j’ai des photos. Mais ça ne nous donne toujours pas notre carte de Tokyo. On peut voir beaucoup de librairie dans Tokyo, mais la plupart se spécialise dans les livres anciens ou sinon on juste des cartes écrit avec des kanjis, ce qu’on est absolument incapable de comprendre. Alors on termine de visiter les lieux, photos incluent, on repart.
Arrive un nouveau coin que l’on découvre. Nous savons que nous somme à Nihombashi, bien. Mais bordel c’est quoi et où Nihombashi? Continue pareille. Et à ce moment on se dit qu’on est peut-être bien perdu. ON regarde autour, Julien suggère que l’on rentre voir la station de métro au bout de la rue. À défaut de savoir on est, on pourrait toujours prendre un train pour se rendre à une place que l’on connait. Alors on descend et on tombe sur quelque petit magasin sous terrain. Ce qui, dans Tokyo, n’est pas rare. Beaucoup de commerce s’installe dans les stations souterraines les plus fréquentées. Mais pendant qu’on avance, il y a de plus en plus de magasin et il semble y avoir de moins en moins de possibilité de trouvé une ligne de métro. On finit par se dire que c’est vraiment un centre commercial souterrain qui en fait est la jonction de trois stations importantes. Excellent. Malgré le fait qu’on ne comprend pas les noms sur les indications, on continue. En marchant on voit beaucoup de restaurant et quelques boutiques de vêtements. Et on marche et on continue de marcher et on fait juste ça marcher, passe des magasins, des restaurants et on marche et pas de sortie et on marche et je me sens bizarre et on marche et j’ai le goût de faire une crise de claustrophobie juste pour passer le temps pendant que Julien cherche n’importe quoi qui pourrait ressembler un petit peu à une sortie, même une bouche de ventilation serait bien. Après pas loin de 45 minutes on voit le symbole de sortie. WOUHOU! De l’air frais.
On arrive à une sortie et on n’a aucune espèce d’idée d’où on est. Mais là vraiment aucune. On ne reconnait pas les rues, on ne reconnait pas les buildings. Il y a bon nombre de magasin qu’on n’a jamais vu. On se regarde et je suggère qu’on est probablement arrivé quelque part à Moscou, Julien pense plutôt que nous sommes dans une ville du Congo après un génocide. Un quartier crade mais crade c’est pas possible. Comme dirait mes amis français ici : crade de chez crade. Bon j’exagère quand même un peu. Mais en comparaison du reste de Tokyo, c’était vraiment crade. Continue la marche. On lâche pas, on va un jour trouver une carte de Tokyo. En marchant dans la rue on a le droit au premier vrai regard de dépit depuis notre arrivé du Japon. Deux fille juste devants nous, plutôt jolie d’ailleurs, et quand elles se rendent comptes qu’on les regarde on a le droit au regard le plus dégouté que j’ai vu de ma vie. Même moi je suis pas capable de faire se genre de regard là. Et, vient ensuite, un truc marrant, c’est-à-dire la baston de regard. Vous connaissez ça, quelqu’un vous fixe dans l’autobus ou la rue et c’est à savoir qui va détourner le regard en premier. Celui qui tient gagne. Sauf que je vais vous dire une chose, les Japonais sont vraiment pas doués dans ce genre de truc. Ils ne fixent pas et quand ils le font c’est de la défiance ou de l’arrogance. Alors pour moi qui fixer est une norme parce que les occidentaux le font, c’est comme essayer de casser les jambes de bébé. L’image est forte, mais c’est pas loin. Alors, par dépit, une des deux filles se mets à me fixer droit dans les yeux, clairement pour me faire baisser le regard. Et j’attends. Je ne bouge pas. Dix secondes s’écoulent elle tourne le regard vers le bas. Voilà, je viens de planter une fille dans une baston de regard, qui, pour moi, en fait, je n’ai pas réalisé que s’en était une avant qu’elle détourne les yeux.
La route continue, on la suit. On ne sait toujours pas on est où, on a pas de carte. C’est pas grave. Arrive finalement à notre réalisation commune lorsqu’on voit une station de métro. On rentre dans la station et on voit la pancarte de la Tozei Line, qui est la ligne que je prends pour aller directement chez moi et la Hanzomon Line, la ligne de Julien. Alors on prend la Tozei, pour retourner chacun chez soi. On débarque à la Kudanshita station, qui la station pour l’école et le transfert pour chacun de nous deux, pour se rendre compte qu’il y un vendeux de carte juste à la porte de la station, simplement de l’autre côté de où on débarque normalement. Alors regarde les cartes, il nous dit qu’il en a pas en anglais mais on prend le temps de vérifier et on tombe sur le « Bilingual Atlas of Tokyo. » Pas en anglais mon cul oui. On en a chacun acheter une. Bref on est parti à 13h et revenu à Kudanshita à 19h juste pour trouver une carte qui était exactement là d’où on est parti la première fois. Bravo tit gars!
Ce qui me ramène à ce que je disais plus haut. À Tokyo il est impossible de vraiment se perdre. Parce que partout où on va il y a des stations de métro. Alors si vous venez à Tokyo prenez simplement le temps d’apprendre la ligne que vous avez besoin pour rentrer chez vous, parce qu’en sachant cette ligne vous trouverez un moyen de la rejoindre avec une autre ligne. Alors tant que vous marchez et que vous voyez d’autres stations, vous allez forcément retrouver votre point de départ. Par contre, je peux vous assurez que si on me le demandait je serais incapable de refaire le trajet qu’on a fait aujourd’hui.
Bon je coupe ça là, je ne voudrais pas tomber sur la 6 e page encore qui est vraiment pas loin.
A+
12.10.08
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1 commentaires:
donne moi les indication de ta famille pour que j'aille voire avec google maps tu reste ou.
tu as oulblie de parler plus du game show
gaston
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