En passant je veux m'excuser parce que je n'ai pas de photo de la soirée. J'ai traîner l'appareil, mais je l'ai oublié dans ems poches pour toutes la soirée
Vendredi, on termine nos cours. On est tous un peu fatigué, on se demande si on devrait aller pour une bière et puis on remet ça au lendemain. Personne est dans l’envie de s’exploser la face à l’alcool. D’accord… Je prends mon mal en patience. Retourne à la maison, c’est un vendredi soir tranquille. Aika est partie travailler et Miyako dort parce qu’elle travaille de nuit. Quelque part entre 9h et 10h je croise les deux. Miyako part travailler, Aika rentre de travailler, passe à la douche, mange quelque chose rapidement sur le coin du comptoir et vas se coucher parce que Samedi elle fait un double à l’hôpital. Apparemment il y a pas juste les infirmières québécoises qui se font chier dans le monde.
La soirée passe, rien de palpitant. Je fais une tentative d’écouter la télévision, évidemment je ne comprends rien et la publicité me fait un peu peur je dois admettre. 11h au lit.
11h samedi, les yeux grands ouverts. Je tente en vain de me rendormir. Je me lève pense que je pourrais écrire un nouveau message pour le blog, mais me dit qu’avec la soirée du samedi je devrais avoir quelque chose de mieux à raconter que de parler des machines distributrices du Japon.
Arrive 3h, Julien m’envoi un message pour dire qu’on se rejoint à Kudanshita vers 6h. Parfait. Je vais sauter les préparations, je crois pas que ça intéresse les gens de savoir comment je me brosse les cheveux. À 5h je pars. Maintenant habitué aux serpents de faire qui arpente les sous-sols japonais, je me retrouve à 6h très exactement au parc à fumeur de Kudanshita avec Julien. Sans faire de pause on se décide d’aller à Shinjuku. Shinjuku est un quartier remplit de bar, mais aussi beaucoup de travailleur de bureaux. Les consommations sont un peu plus chères, le quartier est possédé à 80% par les yakusas qui n’aiment pas les étrangers. Mais c’est aussi là que l’on trouve le « red light ». Alors un peu comme des mouches qui se précipitent contre une lampe électrique bleue, on part se brûler les ailes en prenant la Shinjuku Line. C’est con, mais c’est plus fort que nous. Pendant qu’on est dans le métro je reçois un message d’Aymeric qui me dit qu’il s’en va à Shinjuku aussi. Cool. Je lui réponds de nous appeler quand il arrivera. On arrive à Shinjuku vers 18h30 pas de nouvelle d’Aymeric. On attend un peu voir. À 19h00 pas de nouvelle. On décide de marcher tranquillement vers les bureaux pour voir un peu en attendant. 19h30 toujours rien. AH pis d’la marde!
On rebrousse chemin fermement décidé de ne plus être capable de tenir debout avant la prochaine heure. Mais voilà un appel de Kevin. Kevin est un américain d’origine coréenne qui a vécu les 5 dernière années de sa vie à Singapour. Il ne parle pas français, mais il parle coréen, mandarin, un peu de russe, un tantinet d’espagnol et il est aussi mauvais que nous en japonais. Alors il nous demande s’il peut se joindre à nous. But of course little guy. Noté que Kevin paraît petit même à travers les japonais. Il sera là dans 40 minutes. Bordel!
40 minutes plus tard, pas de Kevin et je suis encore sobre, il est 20h15, plus ou moins. C’est un très mauvais début de soirée. À 20h30, environ, il appelle. Il est arrivé à Shinjuku. On lui dit qu’on l’attend à l’entrée Sud. Alors on attend. Et attend. Après un moment le téléphone sonne. Kevin qui nous voit pas. Il dit qu’il est à l’entrée sud, moi je regarde la pancarte et je dis que nous sommes à l’entrée sud. Mais, il insiste. Alors j’insiste de mon côté. Julien qui comprend finalement ce que je dis à Kevin me dit : « Oli, il y a quelque chose comme 4 entrées Sud à Shinjuku. » MAIS BORDEL!
Alors, j’avance vers le coin de la rue et je demande à Kevin s’il voit une énorme pancarte rouge et blanche marqué EEC dessus sur un 5 e étage. Non.
O : Est-ce que tu vois une immense affiche rose marqué « KAWAII » dessus.
K : Oui. Est-ce que vous voyez un magasin appelé [quelque chose]?
O : Non.
K : Je vais dans la mauvaise direction. Est-ce que vous voyez un magasin appelé LUMINE?
O : Oui. Mais je vois une porte marqué LUMINE1 et une porte marqué LUMINE2.
K : Je les vois aussi.
O : Ok. Je vais toucher à la porte LUMINE1, vient toucher à la porte LUMINE1.
K : Ok.
Raccroche. Jul et moi nous dirigeons vers la porte touchons à la porte et attendons. Et attends. Encore. Je fais pars à Jul que peut-être il y a deux porte appelé LUMINE1. C’est possible. Je luis dis de rester là et que je vais voir. Je fais pas deux pas et je rentre dans Kevin. Je vous épargne la conversation stupide. Il est temps d’aller boire de cette fantastique bière japonaise pas chère. Julien qui est déjà passé par Shinjuku nous indique le chemin. En-dedans de 5 minutes on circule dans une rue et on se demande quel bar choisir. Et plus on avance creux dans Shinjuku et plus des pancartes disant interdiction aux étrangers apparaissent. Jusqu’à ce qu’on arrive à un coin de rue avec une foule incroyable sauf pour un petit cercle autour deux types qui sont dos-à-dos et attendent manifestement quelque chose.
Ici il faut comprendre quelque chose d’important. Dans chacun des pays il existe sous une forme ou une autre un crime organisé. Les siciliens et les italiens ont la mafia. Les russes les vorys. Les chinois ont les triades. Les japonais ont les yakusas. Sauf que là différence au japon c’est que les yakusas ont les voient très bien. Ils portent les marquent de leurs familles sur le visage et/ou le cou et/ou les mains. Alors quand on voit deux types en veston cravate qui ont l’air très méchant et tatouer, qui font la garde, écouteur dans l’oreille, que personne ose regarder, dans Shinjuku, le quartier yakusa. Il y a de forte chance que ce soit des yakusas. Même en se disant au début que c’est seulement des excentriques, il y a quelque chose dans la bosse sous leurs aisselles qui me suggère que c’est pas net. Encore moins quand je réalise qu’il y en a à tous les 4 ou 5 coins de rue le même genre d’équipe et qu’en plus deux personnes nous suivent.
Et là me revient l’idée que je suis peut-être un peu paranoïaque. Du moins jusqu’au moment où Julien et Kevin pensent qu’on est suivit aussi et qu’en s’arrêtant on réalise qu’il y a pas un seul étranger dans les rues où on circule. Ouais…. Je dois admettre que je me sens plutôt mal à ce moment précis. Mal dans le genre « on devrait peut-être foutre le camp d’ici. » Jul et Kevin approuve. En revoyant l’équipe de deux qui surveillaient le coin de rue, je me dis qu’il faut que je réussisse à prendre un Yakusa en photo. Je vais l’ajouter d’ailleurs à ma liste de mission. Mais disons que je ne chercherai pas trop à réussir.
Aujourd’hui j’ai eu l’explication sur ce qui c’est passé samedi. En fait dans Shinjuku les yakusas font sur qu’il n’y est pas d’embrouille. Dans les faits le gouvernement les a centralisés dans Shinjuku et un autre quartier pour ne pas être obligé de les courir à travers la ville. Alors dans Shinjuku souvent les étrangers son synonyme de problème alors ils les surveillent. Mais, dans les faits, un étranger peut aller sans problème dans Shinjuku ou l’autre quartier que je ne me rappelle plus le nom tant qu’ils sont là pour consommer. Si vous faites du tourisme, ils vont en fait vous demander poliment, mais pas gentiment, de foutre le camp. En fait, leurs présences est seulement parce qu’eux-mêmes veulent pas avoir de problème ni pour eux, ni pour leurs filles. Dans le font c’est des bons gars qui font peur et sont armés et n’ont pas peur de tirer puisque même la police ne les dérange pas dans leurs quartiers.
On rebrousse vers la station et on se dit qu’on va aller dans un bar plus proche. Notre choix s’arrête finalement sur un bar dans un 9e étage qu’on ne comprend pas l’enseigne. On monte, on s’installe. La serveuse vient gentiment nous porter des serviettes chaudes et le menu. Kevin commande une Asahi Lager, Julien demande un truc nommé Blue Skye et moi un truc nommé Red Eye. Le temps qu’elle revienne avec la commande on réalise que la place est petite mais à quand même l’Espace pour 4 jeux de dards et un jeu de golf virtuel. On prend nos verres de bières et on se fait entuber de 800¥ chacun. Je dis bien un verre pour 8$. De l’arnaque. Kevin prends une gorgée, selon son opinion la bière est excellente. Julien prends une gorgé, fais de grands yeux et nous regarde en disant que c’est une bière aux framboises et que c’est pas bon. Je ris, prends ma gorgé, j’ouvre de grands yeux. Une putain de bière aux tomates. Je fais pas de blague. C’était une putain de bière à la tomate. Quoi que je me dis que je dois délirer. Alors je passe ma bière à Julien, Julien me passe la sienne, Kevin les essayent aussi. Tous on confirme Julien à une bière aux framboises et j’ai une bière aux tomates. Pendant ce temps la serveuse nous regarde complètement dégouté. On termine nos bières, on se dit qu’on peut toujours voir pour une autre consommation avant de partir. Julien commande ce qu’il croit être du thé alcoolisé si on se fit au nom. Je me replis vers la Lager. Julien reçoit un thé glacé étant simplement un thé glacé sans alcool pas bon. Excellent! Premier bar et on vient de se faire entubé de 16$ chacun. Vous comprendrez qu’on quitte la place.
Kevin suggère qu’on aye à Shibuya. Plus de bar et moins chère. Ça nous va. Retour au métro. Embarque, débarque. Nous voilà à Shibuya. On va vers les bars et il y en a tellement qu’on ne sait plus trop où aller. On passe devant un genre de pub style anglais tellement plein à craqué d’étranger que s’en est inquiétant. On se demande si on doit rester ou aller voir ailleurs. On arrête discuté avec les gens à la porte, la plupart semble être de l’École Kudan comme nous. Après un moment, ils nous demandent nous somme de où? Kevin répond Singapour.
-Oh really? How cool! You like it here? How is Singapour? [bla bla bla] And you?
-Canada.
-Ah....
Et les quatre se retournent en même temps. Je suis tenté, et par là je veux dire que Julien m’arrête quand je vais pour taper sur l’épaule du type qui m’a posé la question. Kevin passe la remarque qu’il veut pas rester avec des saloperies d’américains s’ils trouvent le moyen de se péter un trip xénophobe pendant qu’ils sont au Japon. Je sais pas pourquoi mais j’approuve. Julien aussi. On bouge.
On cherche un peu. Ne sachant pas trop où aller je finis par suggérer qu’on va dans le premier bar de sous-sol que l’on voit. S’il y a un endroit pour trouver quelque chose d’intéressant c’est bien dans un bar de sous-sol. On descend vers un truc qui se nomme Onyx. Rien à perdre. Les escaliers sont dégueulasses et sentent l’urine. La porte est en métal rouillé et je crois, mais ne suis pas sure, qu’il y a des excréments sur les murs. Entrouvre la porte et du jazz vient à nos oreilles. On rentre et c’est en fait un petit bar très classe. Bien moderne pas de lampe mais des murs avec éclairage dedans. Table en bois vernis rouge, chaise sur support de métal et coussin capitonné. Il y a des petites bougies sur toutes les tables. Au bar il y a un grand japonais l’air très classe dans un habit de pingouin qui frotte un verre minutieusement. Et une serveuse, elle-aussi habillé en pingouin, avec le plus beau sourire du monde nous invite à nous asseoir à une table. Elle nous amène un cendrier, des serviettes chaudes et trois cartes différentes. Bière, vin et alcool fort. Comme clientèle il y a deux hommes d’affaire très chic. Un mec et une fille qui semble être en rendez-vous amoureux. Au bar est assis deux gars qui semblent être les meilleurs amis du monde. Le son de la musique est exceptionnel. Je dois admettre que sur le coup j’ai été tenté de prendre une photo, mais je me sentais trop con. Kevin passe la remarque que l’alcool doit être cher ici. Julien et moi pensons de même. Mais l’endroit est d’un charme tellement incroyable qu’on se dit qu’on peut au moins prendre une bière tranquille.
4 heures plus tard, Kevin est parti, moi et Julien commandons ce qui sera nos 6 e et 5 e bières respectivement. Je passe à la toilette. Et en revenant il y a une petite assiette sur notre table. Julien me dis qu’il a rien commandé. Le barman vient me voir pour me dire que c’est du poisson-chat offert par la maison. En fait dans les bars japonais il est courant que la maison offre une petite assiette pas grosse de quelque chose à manger après un certain nombre de consommation. Le barman s’éloigne. On prend chacun notre bouché. Et c’est le truc le plus dégueulasse que j’ai mangé au japon. Trop salé, sec, cassant et pâteux. Goute le poisson pas frais. Assez que je me suis demandé si quelqu’un venait pas de trouver un moyen facile de nous empoisonné. En mâchant je me dis que demain on va se réveiller sans nos reins. Quand le barman voit nos visages plein de surprise dégouté, il se met à rire de bon cœur. Et revient pour nous dire qu’habituellement les « gaijins » n’aiment pas ça. Je comprends pas pourquoi… Tenez-vous loin de cette cochonnerie. Par tenir loin je veux dire que si vous voyez quelqu’un qui en vend aller le dénoncer à la police ou, encore mieux, faites brûlé son stock pendant que quelqu’un d’autre appelle un exorciste pour faire sure que les cendre vont être purifiées. Ça devrait être illégal de servir ce genre de chose.
On se remet du choc, il arrive 3 heures du matin et on a pas loin de 100$ chacun de mis. On se décide à sortir pour aller voir les rues des Shibuyas en pleine nuit. Complètement vide. Complètement, relativement au fait que nous sommes à Tokyo et que normalement 6 millions de personnes passent à Shibuya par jour. En pleine nuit, on ne décompte pas plus d’une centaine de personne dans les rues. Mais on voyage quand même, curieux de voir. Découverte de certaines choses. En premier, si vous allez veiller à Tokyo toutes les bars et tavernes sont dans els ruelles. Je ne sais pas pourquoi, mais ne chercher pas dans les grosses rues, vous ne trouverez pas grand-chose. Deux, Tokyo la nuit c’est mort. J’aurais cru qu’une ville de 30 millions d’habitants aurait un night life particulier mais c’est comme Québec parce que les lignes de métro ferment vers minuit.
On se promène croisant d’autres étrangers qui nous saluent gaiement. Point à remarquer. Les touristes ne vous saluent jamais, mais les caucasiens ayant immigré au Japon vous saluent lorsque vous les rencontrez dans la rue. Je ne sais pas trop pourquoi, mais ils vous donneront un signe de reconnaissance. Et comment je fais la distinction c’est justement parce qu’ils vous saluent. Ça peut être simplement un signe de tête, un V des doigts ou des cornes de diables de la main. Mais vous pouvez être sur qu’ils vous feront un signe. On dirait que les touristes sont trop suspicieux pour faire ça. Mais je m’appuis sur rien, c’est peut-être juste un délire.
Donc on marche, on regarde les rues. Encore une fois j’ai cette impression de propre et crade en même temps. En faisant le tour de Shibuya on voit notre premier japonais dégueulé dans la rue, un autre debout sur un banc pissant au milieu de la rue à Shibuya Station, Une baston qui se termine rapidement, une fille prendre la débarque du siècle en essayant de monter sur le trottoir. Bref rien de trop particulier. En fait, on se marre bien. Mais il faut toujours quelque chose pour vous rappelez votre place, et pour nous ça arrive sous la forme d’un viaduc. En marchant sous le viaduc, nous nous retrouvons avec pas loin d’une dizaine de japonais végétant là et, oui nous avons eu beaucoup de type de regard, surprise, dédain, inconfort, mais c’est la première fois que pendant un instant je me suis vraiment sentis étranger dans un pays qui ne veut pas me voir. Je ne sais pas si c’est du au fait que nous étions l’espace d’un moment sous un viaduc et donc dans un endroit plus prompt à la claustrophobie, mais les deux, Julien et moi, avons clairement eu l’impression que nous étions de trop dans la rue. Dans les faits personne n’a bougé, rien de particulier a été échangé, aucune conversation c’est arrêtée quand on est passé ou même commencée après notre passage. Mais c’était clair comme du cristal que nous étions des étrangers et que notre présence était dérangeante pour eux. On a simplement passé notre chemin. Je dois admettre que ça vient un peu de brisé tout le fun que j’ai depuis que je suis arrivé. Oui, l’impression était forte à ce point là. J’en ai discuté un peu avec Julien aujourd’hui et il a la même réaction que moi.
De toute façon, pour faire passer la chose, on décide que ça serait bien d’aller s’acheter quelque chose à boire et Julien est curieux de testé si on peut effectivement acheter de la bière à n’importe quelle heure. On va vers un AM/PM situé aux deuxièmes étages d’un hôtel qui a l’air plutôt chic. On passe par les marches extérieures, rentre dans le dépanneur. Notre choix s’arrête sur des petites canettes noir et argenté, on ne comprend pas ce qui est écrit mais ça dit 9% et 10% respectivement. Mais voilà. Il en faut pas plus on passe à la caisse. 200¥ chacun. Dehors on s’installe sur une passerelle piétonnière où on s’assit en son centre. J’essais de comprendre ce qui est écrit sur ma cannette. C’est du katakana, donc probablement un mot anglais. Après 10 minutes je lis U-i-su-ki. Un peu bourré, je trouve pas ça peut être quoi. J’ouvre avec Julien. On se fait un petit toast et on boit. Julien fait de grands yeux, encore, et je crache ma gorgé. Julien dit que le sien est du saké diluer. Je lui affirme que ma cannette est du Whysky(Uisuki) dilué. On essais de boire à nouveau et on fait des grimaces qui ressemblent à Jasmin quand on lui donne un verre de fort. Julien se lève et dit qu’il va acheter de la bière pour faire passer parce que c’est trop mauvais. J’approuve. Il revient avec deux Sapporos. Mais on boit sans entrain parce que les petites cannettes nous ont complètement enlevé l’envie de boire. À 5 heures du matin, un peu bourré et pris avec un goût de mauvais alcool en bouche on décide qu’il est temps de renoncer.
On se dit qu’on pourrait facilement aller à la station prendre le métro, les lignes reprennent vers 5h30 du matin. Mais sur la route on voit cette grande bâtisse un peu bizarre avec marqué tout en haut et à la verticale en lettre brillante : « CAPSULE HOTEL. » Vous nous pardonnerez mais nous ne pouvons certainement pas aller à Tokyo sans essayer un capsule hotel. Presque à la course on rentre dans la bâtisse. Un mec l’air crevé nous répond et nous fait comprendre qu’il faut passer par le guichet. On se prend chacun une chambre. 3700¥ et on doit quitter à 10h. On s’en fout, on est dans un putain de capsule hotel. Il nous donne une clef et nous dit que l’on doit laisser nos souliers au premier étage dans des cases. Détache mes bottes pendants que le caissier rit. Redonne la clef du casier et me donne une nouvelle clef et me dit que c’est au 2e étage. Arrive au 2e, ces des casiers encore où on laisse nos vêtements. Dans la case il y a des supports, une robe de chambre, une serviette et une débarbouillette. Je laisse mes vêtements, Julien lui ose pas trop. Je prends la robe de chambre et monte au 7e étage où est ma chambre. Évidemment par chambre j’entends une boite de 1 mètre par 1 mètre par un peu moins de 2 mètres de profondeurs. Un matelas à même le sol, une couverture qui pique, la radio, une télévision et un réveil matin à même le mur. À la télé il passe du soccer, les nouvelles, un dessin animé et de la pornographie. Et je vous jure que c’est la pornographie la plus mauvaise que j’ai écouté de ma vie. Je comprends maintenant pourquoi les dessins érotiques sont aussi populaires que ça au Japon. Si notre pornographie serait aussi mauvaise nous aussi ont préféreraient largement des dessins. Je décide de laisser tomber la télévision et essaye de m’endormir. 2 heures plus tard j’ai encore les yeux grands ouverts et Julien aussi dans sa capsule à côté de la mienne parce que le type au-dessus de Julien écoute la mauvaise pornographie sans ses écouteurs qui sont pourtant fournit dans la capsule. Je me dis que je vais sortir pour lui péter la face dans sa calisse de télévision mais j’abandonne l’idée quand je l’entends se mettre à grogner. Oh mon Dieu! Protège-moi bébé Jésus!
Je sais pas trop comment, mais je réussis à m’endormir. Vers 9h je me fais réveiller par les gens qui commencent à sortir. Je sors aussi, je passe à la salle de bain commune. Où on peut trouver, entre autre, brosse à dent individuelle, rasoir jetable en quantité industrielle, du gel coiffant, trois différent parfum de plus ou moins bonne qualité, de la crème à raser, crème pour les mains et douche commune. Je me contente de me brosser les dents. Je prends une bouteille de crème à raser… Quoi je suis à sec! Julien se sauve avec le gel coiffant parce qu’il lui en reste presque plus. On descend, on a l’air de deux zombies. On remarque que sur l’étage des casiers il y a des machines à laver et un salon commun avec trois écrans géants. On reprend nos affaires, passe à la réception pour avoir la clef pour nos souliers et sans se faire prier on quitte.
Alors nous sommes dimanches, nous avons faim. Mais au Japon pensé même pas trouver à mangé ou n’importe quoi le dimanche. Tout est fermé. Les restaurants n’ouvriront pas avant 11h pour la plupart. Ayant besoin de sommeil, on se dit qu’il est temps de rentré.
À partir de là, rien de plus à ajouté. J’arrive à l’appartement, Miyako se met rire quand elle voit ma tête. Je réponds en souriant vaguement, prends un verre d’eau et lui dit : « Oyasuminasai. (bonne nuit) » Et je vais m’effondrer sur le lit. Je me suis réveillé 4 heures plus tard et me suis rendu compte que le rideau était ouvert, la lumière ouverte et que je n’avais même pas prit le temps d’enlever mes vêtements. Un peu exaspéré de ma personne j’ouvre les draps du lit et finalement décide que les vêtements sont trop de problème.
Me recouche.
21.10.08
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3 commentaires:
Je te vois la face messemble... avec ton pprotege moi bébé jésus. LOll pove vous. C'est drole de boire des choses dont tu ne sais meme pas ce que c'est? J'aurai penser que c'était bon de la biere à la tomate. hihi
bonne journée
may
salut cher ivrogne, j'ai 2 petites missions pour toi. La première est de vérifier s'il y a des crunchies (tsé les barres de chocolat avec de la tire-éponge dans le centre) au japon dans tous les bons dépanneurs des coins... La deuxième. c'est est-ce que, si tu trouves du chocolat au melon vert, si tu peux en rapporter pour que je puisse goûter... C'est supposé ressembler à une grosse boule verte. Merci d'avance!
Cin
Salut Oli c Frank! Holy shit que ca a l'air rock n' roll vos aventures !!!! Je peux très bien m'imaginer les scènes décrites car tu es , comme tu le sait,un excellent conteur. Que l'aventure se poursuive!!!!
Ah oui en passant, Soundwave c parfait!!! Go for it.
Cheers!
Frank the tank
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