Alors voilà! En direct du Japon.
C’est complètement malade, je ne sais pas trop quoi dire, je suis dans un état d’énervement totale et insensé. Je trip des bulles comme on dit, mais des bonnes bulles. Des belles bulles toute gentille et mignonne. En écrivant ça, ça vous dit à quel point je trip.
Alors je sais pas trop par où commencer. Le vol en avion à durer 13 putain d’heures pénibles. Pas de cigarette, il faisait chaud, je n’arrêtais pas de suer, la bouffe est dégueulasse et m’A donné des gaz, pas de place pour bouger et trois films merdiques. Sauf pour Kung-Fu Panda. Kung-Fu Panda était drôle. Après deux heures j’en avais déjà plein l’cul. Imaginez après 13 heures.
Alors, Jul et moi, étions très content de sortir de l’avion, vous n’avez pas idée. C’est la première fois que l’idée de faire une très longue marche me semblait aussi séduisante. Donc, on débarque, on en voit pas trop où aller et on suit les gens en ce disant qu’ils doivent plus savoir que nous. Arrive à une salle où c’est marqué « immigration ». Déjà on se dit que c’est pas la bonne place. Demi-tour chercher, re-demi-tour et on tombe sur un sympathique gardien de sécurité qui nous explique dans un anglais médiocre qu’il faut remplir une carte de débarquement. D’accord. Remplit la carte, nom, nom de famille, numéro du vol, numéro de passeport et l’adresse de où on va.
C’est pas comme si je savais l’adresse par cœur et certainement pas comme si, même si je savais d’avance qu’ils allaient le demander, j’ai pris le temps d’en faire une copie pour mettre dans mes bagages parce que ça aurait pu être utile. Alors j’ai pas cette foutu adresse. J’essaye d’expliquer ça au garde de sécurité qui me semble de moins en moins sympathique. Je finis par laisser tomber et je me dis que le douanier devrait comprendre mieux l’anglais.
Arrive au douanier, monsieur sourire-et-regard-de-tueur. Huh… Ko..ni..chua? Il prend ma carte de débarquement et mon passeport. En regardant, il ne voit pas l’adresse et me demande où je vais rester. Je lui explique que je ne connais pas l’adresse par cœur et son regard me suggère qu’il va peut-être me faire voir un de ces fameux mouvements secrets d’un kung-fu ancien et inconnue qui devrait me dissoudre de l’existence. On finit par s’entendre qu’on va marquer « Kudan Institute ». Et me dit « Dis ist bizaru. » D’accord. Passe à une merveille technocratique et technologique, le moniteur d’entré qui prends les empruntes digitales des deux index ainsi qu’une photo. Souriez la police vous connais maintenant.
On passe le douanier et on suit une série de pancarte avec une valise dessiné dessus. Arrive au carrousel où il n’y a que nos deux valises qui tournent en rond. Prends les valises, arrive au contrôle. Le gardien nous explique qu’il faut remplir un nouveau formulaire qui est exactement la même putain de chose que celui d’avant sauf qu’en plus il faut que je détail le contenu de mes valises. Mais bordel! Remplit le carton, nom, nom de famille, numéro de vo, numéro de passeport et… devinez quoi… la saloperie d’adresse encore. Comme je suis fatigué et un peu con, je ne pense pas à écrire Kudan Institute, alors faisons un saut de dix minutes dans le temps après que j’ai essayé d’expliquer au gardien que je n’avais pas c’Est saleté d’adresse. Il finit par me fait un regard du tueur et à ce moment la panique me prends. J’ai un flash de moi dans une salle blanche, penché au-dessus d’une table pendant que ce type enfile un gant de caoutchouc en riant « rarararara ». Retour au gardien qui dit qu’il faut qu’il fouille nos valises. N’importe quoi pour ne pas marcher comme un cowboy. Fouille. Rien de mal. Après il me fait signe qu’il faut qu’il ME fouille. Retour de la panique. Il s’approche de moi, tapote ici et là, fais un commentaire sur mon zippo qu’il trouve bien beau et me dit : « Tink kyu, welcome ti Japan. » « Well thank you sir. » Je me pousse au plus calisse du poste de contrôle au cas où il changerait d’idée.
Dans l’aéroport on recherche une pancarte jaune écrit « Kudan Institute » dessus. Un jeune homme apparait, Kimura-san, pas plus âgée que moi. Il prend une photo, souriez, et nous lance dans une bus en disant que je vais être le premier à arrivé dans ma famille d’accueil. Julien le dernier et une autre étudiante, asiatique je ne sais d’où, en deuxième. Prends le bus. 45 minutes sur la route. On arrive un peu nulle part. Je vois cinq tours d’habitation d’au moins vingt étages chaque et comme le chauffeur n’a pas l’air partit pour descendre pour m’aider à trouver mon chemin, j’angoisse un tantinet. Je l’ai pas cette adresse OK! Le chauffeur passe un coup de fil et se tourne vers moi et passe au moins dix bonnes minutes à m’Expliquer quelque chose que je ne comprends pas. Après 10 minutes, Miyako-san apparait. Et je finis par comprendre que le chauffeur me disait que Miyako allait descendre me chercher. Baka! Ce que je peux être con.
Je monte avec Miyako. En ouvrant la porte de son appartement, elle se met à rire en voyant mes bottes. Je détache, elle attend, je détache, elle soupir. Rentre finalement dans l’appartement, elle me fait faire le tour rapidement, ma chambre, la cuisine, salon, toilette et douche qui sont dans deux pièces séparées. EN visitant je me dis qu’elle a du se faire dévaliser il y a pas longtemps parce que l’appartement vas être vide. Mais, il semble que tout soi normal. Il me demande si j’ai faim. Elle ne parle pas anglais, mais apparemment elle est habitué parce qu’elle a un répertoire de gestuelle très efficace. On se met à table « ikagetsimasu! (bonne appétit)». Alors arrive la tentative de communication la plus drôle jamais apparut dans ma vie.
Elle a un genre de guide français-japonais vraiment pas très bon, j’ai mon dictionnaire de poche. Je fais des yeux ronds à chaque fois qu’elle dit quelque chose et je suis pas capable de lui faire comprendre de parler moins vite pour que je puisse au moins identifier les mots. De mon côté je suis incapable de prononcer rien, trop incertain de ce que je vais peut-être dire. Elle répète « Nani » tout le temps et moi je fais des « huh » à répétition. On fait des mouvements avec nos mains dans les airs mais ça marche pas. Après 30 minutes, et je n’exagère vraiment pas, je finis par comprendre que nous sommes en train de manger du porc, du poulet, salade de concombre et thon, et calmar.
Sors de table, défait mes bagages, saute dans la douche parce que j’en ai vraiment, vraiment besoin. En sortant de la douche je tombe sur Aika-san, qui insiste pour que je l’appelle simplement Aika, dans l’entrée. On se regarde un peu perdu puisque Miyako est sorti pour je ne sais quel raison. Aika fini par me faire le « Konichua » le plus gentil que j’ai entendu de ma vie et je n’arrive pas à empêcher un petit rire nerveux. On finit par s’installer à la table à manger et on passe 3 heures à discuter. Elle parle relativement bien l’anglais. Mais par discuter, ce que je veux dire, c’est que j’ai passé 2h30minutes à lui expliquer les mots anglais qu’elle ne comprenait pas quand je parlais. Partit comme c’Est là elle va apprendre plus sur l’anglais dans les deux mois qui viennent que moi du japonais.
Donc au bout du compte j’ai appris pour sure « Nani » qui veut dire « quoi » et « Tabun-ne » que Aika arrêtait pas de répéter quand je lui expliquais quelque chose. « Tabun-ne » veut dire peut-être, mais Aika a prit le temps de m’expliquer que les hommes doivent dire « Tabun » seulement. Parce que « tabun-ne » est une expression de jeune fille ce qui ferait que j’aurais l’air fif. EN fait elle a utilisé le mot « gay ». Alors, merci Aika de te soucier de mon image.
Alors voilà, je me suis couché après. J’ai dormi 6 heures. C’est la troisième fois que j’écris se message parce que l’Internet flanche chaque fois que je veux le poster. Soi dit en passant, je n’ai pas réussie à me connecter à MSN jusqu’à maintenant. Je vais voir si je peux arranger, mais pour l’instant il faut oublier.
Alors, je vais couper ça là. Miyako veut que j’aille magasiner avec elle dans 15 minutes. J’en ai encore beaucoup à dire. Je vais probablement réécrire plus tard ce soir.
Du japon,
A+
4.10.08
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1 commentaires:
Maudite affaire! t'as même pas eu de fouille rectale! Contente de savoir que tu as péter tout le long du voyage...mais venons-en aux choses sérieuses, ta première cigarette, était-elle bonne? En t-k, tu me rapporteras une contravention de là-bas, voir si ils peuvent te retracer jusqu'ici pour que tu la payes. Ah aussi, si tu vois un japonais géant, essayes de prendre une photo! En passant,Lance veut savoir si c'est vrai que les japonais ont la face écrasée comme des petits chiens.
Cin
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