Au début je voulais faire un message pour expliquer comment se passait la vie en famille ici, mais il est arrive des tucs tellement bizarre et tordant qu’il faut que j’en parle.
7h (18h au Québec) le réveille sonne. Je suis tenté de snoozé mais me retient en disant que c’Est une mauvaise façon de commencer ma première journée d’école. Demander pas comment j’ai eu la volonté de me réveiller sans rechigner, ça me dépasse moi-même. Je mets ça sur le dos du décalage horaire. Je me lève, m’habille, passe à la salle de bain, me rase, me coupe au moins 8 fois, me brosse les dents et trouvent le moyen de me foutre la brosse dent dans l’œil en me rinçant la bouche. Je commence à me dire sérieusement que mon assurance de 5 000 000$ en frais médicale vas plus utile que je ne le prévoyais. En sortant de la salle de bain qui est tout juste près de l’entré, je me barre les jambes dans quelque choses et me pète la gueule sur la porte de la toilette qui est juste en face de la salle bain. Noté ici que la toilette est séparée de la salle de bain. Et je suis presque sure, mais il faut que vérifie, que mes palettes ont laissé une marque dans la porte en bois. Je me retourne quand j’entends un : « Aye, aye aye… Ali-san [insérer ici un paquet de mot que je ne comprends] ka. » Pour finalement me rendre compte que je me suis barrer les jambes dans Aika-san qui était accroupie sur le sol en train de chercher quelque chose dans sa sacoche. Oh! Tandis que j’y pense. Miyako et Aika sont absolument incapable de prononcer mon nom. Ils remplacent le O par un A et le V par un B. Mais en bout de ligne ça sonne « Alibiuer. » Et je n’exagère même pas. Donc on a essayé de s’entendre sur Oli. Mais même là ça semble compliqué. Alors je suis dorénavant Ali-san.
Je prends le temps de m’excuser au moins dix fois et Aika fais de même. On passe à la cuisine. Je me fais un café, me brûle sur la bouilloire pendant qu’Aika trouve le moyen de se péter la tête dans la porte du frigidaire en l’ouvrant parce qu’elle rit de moi. On fait vraiment une belle paire non? Donc boit mon café, me brûle la langue et le palet (j’ai passé la journée titiller la cloque d’eau avec la langue) en renverse la moitié sur ma chemise. Mais BORDEL!!! Aika pouffe de rire et crache ses céréales sur la table. Moi qui pensais que je commençais avec une bonne journée. J’aurais mieux fait de snoozer.
Pendant que je change de chemise Aika quitte la maison pour son travaille. Je rviens à la cuisine, prends mon sac de portable, ma music, un crayon, du papier, enfile mes bottes. Le monde m’attend. « Hello World! » Je sors, embarque dans l’ascenseur. Je me comprime avec 4 autres japonais qui ne semblent vraiment pas content de ma présence et ne semble pas apprécier le Death Metal qui sort de mes écouteurs. Fais une petite marche, environ 5 minutes, jusqu'à Kokidochi Station où je prends le métro.
Et là, il faut comprendre quelque chose. À Québec on le remarque pas parce que il n’y a pas de japonais. Mais les japonais sont internationalement reconnue pour être des mauvais lecteurs de cartes et je vais vous expliquer pourquoi très exactement. Les Japonais n’ont jamais eu l’éclair de génie d’indiquer le nord sur une carte. Jamais. Donc quand on rentre dans une station et qu’on lit la carte, elle n’est pas forcément orientée sur le trajet du train mais n’Est pas non plus orienté vers le nord. Alors quand on embarque dans le putain de train, poussé par un type avec une matraque, coincé avec 150 personnes dans un wagon qui sent la charogne, il faut faire sure qu’on va dans la bonne direction, parce que sinon on se trouve con en criss. Donc j’embarque dans le train après avoir vérifier deux fois la carte. Il faut que je me dirige vers Mônzen-Nâkacho Station. Donc le train part, j’ai fait un beau sourire au « pusher » avec la matraque qui ma placé à la porte et que j’aurais envie d’assommer parce qu’il m’a foutu un mal de dos. J’ai la face collé dans la vitre et je regarde le mur de béton défilé. Après cinq minutes je vois apparaître Kiba Station. Kiba… Kiba??? Nani Kiba desu ka. (Ka = question. Nani Kiba desu ka = QU’est-ce que Kiba? ) Aussitôt que le métro arrête, je sors et vas de l’autre côté de la ligne pour repartir dans l’autre direction. Embarque à nouveau dans le train, encore comprimé, encore une fois un pusher pour renforcir mon mal de dos. Arigato-gozaimasu enculé. Le reste du trajet se fais sans peine.
Débarque du métro, fais un arrêt au fumoir extérieur qui est en fait un petit parc prévu juste pour ça avec de grand cendrier qui ont de l’eau dans le fond. On n’a pas le droit de fumer dans les rues Kudanshita, le quartier où se trouve la Kudan Institute. Mais c’est rien de bien grave, si un policier te vois fumer ça peut être environ 500$ d’amendes. Bin voyons, ce n’est pas comme si c’était le quart de mon budget pour le voyage non? Non?!?
Rentre en classe. Rien de particulier. On passe l’avant-midi à apprendre la base. Dire notre nom, demander le nom de l’autre, notre pays, comment dire au revoir. Ce genre de truc quoi, un peu d’alphabet, un tout petit peu de grammaire avancé parce que j’ai réussie dans le savoir à faire une phrase beaucoup trop compliqué pour notre niveau. Rien de particulier là. Juste une journée d’école normale où le mot que tu entends le plus souvent est « Nani. » Rien de nouveau pour moi, je crois que tout le monde à bien retenu ce mot.
Eimrich, étudiant Français qui chiale pour un rien, Julien qui se remet de sa grippe mais semble bien, et moi, un peu déconcerté par mon réveil du matin, on part à la découverte de Tokyo encore une fois. Hier nous avons déjà fais le tour de Kudanshita donc rien de nouveau à voir. Mais Julien à besoin de liquidité, il a acheté sans passe de bus hier en soirée et il se retrouve pauvre. Alors on cherche une banque. Nous tombons en face de la Softbank. On se dit qu’on peut voir, mais il faut comprendre qu’on est un peu con les trois ensembles, pour deux raisons très connes. EN premier la porte à la Softbank. C’Est en fait deux portes coulissante avec des genres de rectangle pas très épais. J’arrive devant la porte le premier et attend pour qu’elle ouvre, et attend, et attend… attente quand tu nous tiens. Alors je me dis qu’il faut ouvrir soi-même, alors j’essais de pousser la poigné pas très épaisse par le côté, mais la porte bouge pas. Julien se met à rire, Eimrich me regarde désarçonné et je me sens complètement ridicule. Finalement quelqu’un passe devant moi et appuie sur la poigné et la porte ouvre tout seul. Julien riant encore plus fort avec Eimrich et moi, on rentre et les employés, deux, nous regardent bizarres. Il faut comprendre au Japon que c’est très impolis de rire fort en publique. Et la deuxième raison de notre imbécilité surgît. La Softbank est en fait un magasin de téléphone cellulaire. GUUUUH! EN plus on pouvait voir le rack de téléphone disponible de l’extérieur et on a rien pigé. On se dit qu’on vas chercher ailleurs, un peu embarrassé et j’aperçois Oliver-san, un étudiant dans notre classe qui vient de Suède, assit avec ce qui semble être une vendeuse. OH! Curiosité quand tu me tiens. Je décide de lui demander ce qu’il fait là. Il m’explique que part la Kudan on a accès à un téléphone cellullaire, ce que je savais, mais qu’ici on peut avoir mieux à moins chère. Et je lui demande : « We can open a cell phone account even if we are here only for 2 months? »
“Yes!”
Et à ce moment, vous imaginez, mon visage change d’expression, Eimrich me demande ce que j’ai et Julien semble avoir comprit, et apparait la merveilleuse idée de m’acheter un cellulaire. Ouais, l’idée du siècle. Essayer d’acheter un cellulaire à Tokyo même si je ne parle pas un traître mot de japonais. Ali-san wa baka desu ka ne. (Oli est con non?)
Alors Oliver-san m’explique à ma demande, qu’en fait il s’agit d’un cellulaire pas trop chère que tu paye avec une carte. Bien. Il m’explique aussi que lui ça doit bien faire une heure qu’il est là à essayer d’Avoir son téléphone. Alors on attend patiemment derrière lui. Pour qu’il se fasse dire finalement qu’il ne peut pas avoir le cellulaire parce qu’il a 19 ans et que l’âge de majorité au Japon est 20 ans. Évidemment Eimrich, Julien et moi on est paralysé de rire et encore une fois on se fait dévisagé par tout ce qui est japonais dans le magasin. La commis nous regarde bizarrement, je m’assis en face d’elle et quand je lui dit en anglais que je veux la même chose que le type avant moi voulait, elle me fait un sourire étrange en répondant « nani ». Bordel, elle ne parle pas anglais. Alors je pointe le modèle de cellulaire, Eimrich qui est meilleur que moi et Julien en japonais tente une explication. Dix minutes sont écoulées, Julien à mal au ventre à force de rire, je peux pas m’empêcher de sacré et Eimrich semble plus perdu que la commis. Quand elle comprend, la première chose qu’elle me demande c’est mon âge. Je suppose qu’elle ne voulait pas refaire une heure de calvaire pour me voir refuser pour une année. Finalement, Hitomi-san, la conseillère, prends le téléphone compose un numéro, et se met à déblatérer quelque chose en japonais. Elle me passe le téléphone et je sors un « moshi-moshi » incertain. Une femme, probablement japonaise, se met à me parler en l’anglais le plus horrible que j’ai entendu de ma vie. Après quinze minutes, nous sommes rendues à 25, je comprends qu’elle veut mon adresse et un numéro de téléphone. Je sors l’adresse de la famille Kanako et leur numéro de téléphone que je gribouille sur une feuille qu’Hitomi-san m’a donné. Elle prend la feuille gribouillé, rentre les infos dans l’ordinateur et je suis encore au téléphone avec le support technique qui parle mal anglais. Elle me redonne la feuille et pointe le numéro de téléphone en disant quelque chose. Je comprends juste « chigau » qui veut dire différence ou erreur. Hitomi-san répète encore trois ou quatre fois, je finis par lui passer le téléphone, elle parle au support, me repasse le téléphone et je passe les 5 minutes qui suivent à essayer de comprendre ce que le support me dit. Bref 15 minutes pour ce segment, nous sommes rendus à 40 minutes.
Dans les fais je n’ai pas vraiment compris ce que le support me disais. Je sais seulement que le numéro de téléphone n’était pas utilisable parce qu’il commençait par 090 mais que je pouvais donner celui de la Kudan qui commence par 03. Je vais demander à Aika pourquoi plus tard. Bref, nouveau numéro de téléphone, la fille du support technique me dit que rendu là Hitomi-san vas remplir les informations et je pourrai avoir mon cellulaire qui sera déjà activé et avec 3000¥ de temps dedans, ce qui correspond à un peu plus de 30 minutes. Alors Hitomi-san me demande mon passeport, remplit les informations. Et elle se retourne vers moi et me demande mon « middle name » parce qu’elle ne le trouve pas sur mon passeport. Et là je passe au moins 5 minutes à tenter de lui expliquer qu’il n’y a pas de « middle name » sur mon passeport parce qu’au Canada on s’en sert pas vraiment. 45 minutes. Elle prend le téléphone et appel le service technique à nouveau. À ce moment un frisson me passe dans le dos, pas encore. Elle me passe le téléphone et je me retrouve à parler à un homme qui parle très bien l’anglais et a pratiquement pas d’accent. Il me demande mon « middle name » je lui dis que j’en ai pas et… silence au bout de ligne. Je demande « moshi-moshi » et le type au bout de ligne me redemande mon middle name. Mais putain. 10 minutes plus tard, il comprend que je n’en ai pas, simplement pas. 55 minutes. Et me dit qu’il va falloir que je patiente 20 minutes pendant qu’ils font une vérification d’identité parce que leur système à besoin absolument d’un deuxième nom. 75 minutes.
Hitomi-san finalement me demande la couleur que je veux pour on téléphone. WOUHOU! La fin est proche. Je lui pointe le noir et elle va le chercher. Elle ouvre la boîte me montre comment installer la batterie, ouvre le cellulaire et se met en tête de m’expliquer les choses dessus. Voilà… Imaginez un peu. En fait ça c’est très bien passé. Elle a mis le téléphone en anglais. Ma montré comment utilisé l’appareil photo, j’ai d’ailleurs une photo d’elle. Ma montré comment enregistré mes cartes prépayées. M’a donné mon numéro de téléphone, où le trouver dans mon téléphone, les options disponibles rapidement, comment mettre le mode polis. Le mode polis est en fait un truc qui annule tout les sons possibles d’un cellulaire et le mettre sur la vibration automatiquement. Pour vous dire, dans le métro il est interdit de faire sonner son cellulaire ou même de parler avec. On peut seulement envoyer des messages textes. Pour cette raison, la plupart des cellulaires ont les messages textes illimités sans frais, je ne peux pas dire pour le mien j’ai pas encore lu tout le guide. En fait lassez tombé, je viens de sortir fumer une cigarette avec mon guide et il est complètement en japonais, donc j’ai aucune idée de ce que peut bien faire exactement ce téléphone. Donc, bref. La partie explication à bien été. Ce segment a duré 15 minutes. Ce qui amène à 85 minutes.
Presque 1h30 pour payer un cellulaire. Pas magasiner, pas discuter forfait, mais simplement payer et l’activé. Pour l’information il m’a couté 11295¥. 112,95$ plus ou moins. Pour une machine qui égratigne pas, j’ai déjà testé, est léger, se range bien dans une poche, à une caméra du tonnerre, est très laid et qui vas me permettre de communiquer un peu avec ceux qui ont des téléphones.
Alors j’ai pris mon téléphone en disant un « domo arigato-gozaimasu » avec le plus beau sourire que j’étais capable et en hochant la tête avec Hitomi pendant une bonne minute comme la mauvaise blague qu’on voit dans les films de comédie. Pendant l’opération Julien a dit qu’il allait en prendre un, mais il était tellement désespéré de voir le temps que ça prit qu’il a dit qu’il allait prendre le sien demain plus tôt en sortant des cours.
Comme il veut, moi j’ai mon téléphone japonais maintenant.
Donc voilà mon aventure d’aujourd’hui.
Je coupe ça ici. Dans les faits on a fait autre chose dans la journée comme aller voir Shibuya Station, vous savez le fameux coin de rue de Tokyo qu’on voit souvent à la télé où il y a pas loin de 6 millions de personnes qui y passent chaque jour? Bin, c’est Shibuya. Vraiment épatant, mais j’en parlerai plus tard. Parce que l’air de rien, j’écris mais messages dans MS Word en premier pour éviter de les perdre avant des les envoyer et je suis déjà rendu à 5 pages et dans 5 à 6 lignes je vais être rendu sur la 6e.
Pour mes parents et May, notez que je vais me renseigner pour une carte d'appel internationale et voir combien ça pourrait me couter. Mais, le temps de cellulaire coute un max ici. Alors je vais voir ce que je peux faire.
Et prenant en considération que ce message vas être envoyé à 6 heures le matin hier, je dis :
Hohayo-gozaimasu
A+ (ça c’est le début de la sixième page.)
7.10.08
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
5 commentaires:
Allo le voyageur,
pour ton réveil c'est surprenant, je m'inquiétais meme qui ne sonne pas assez fort. Je te dirais que de mon bord je me leve vite, ya plus personne à coller dans les draps. Pour les pousseux dans le métro... ta ton portable avec toi? sa doit pas etre bien évident. Prend soin de toi, et ne load pas ton nouveau cell d'interurbain outre mer.
Byzou je t'aime
May
bonsoir Olivier,
Je suis bien contente de te lire. J,ai bien rigolé et j'imaginais les situations je me suis tordue aussi. Je suis contente de voir que vous vous amusez bien et que tout est OK. Que Julien retrouve la forme. Mardi prochain nous prendrons des photos et nous te les enverrons. Vincent va venir avec son appareil.
Gros Bizous
Danielle
Allo Olivier,
Et bien moi je t'encourage à écrire aussi souvent que tu le peut car je te lis à tout les matins et je suis toujours tordue de rire! Je suis contente de savoir ce qui se passe la-bas!!!
Alors bon voyage!!!
Vanessa
bravo olivier je trouve tes textes tres bien et tes avantures tres drole. n'arrete pas
gaston
Tes textes sont simplement... palpitants ! Lâche pas !
Gilles
Publier un commentaire