21.9.08

Cours de japonais 101

Je me disais qu'il fallait que je fasse un peu profitier de mon noble apprentissage du japonais et prouver à ceux qui liront ces lignes que c'est en fait la langue du démon. Ou du moins que c'est vraiment pas aisé... en fait c'est un foutu bordel pas possible.

Alors on vas commencer doucement. Je n'ai pas d'exemple de la dite langue, j'avais pas le goût de chercher une police juste pour ça. Mais on peut comprendre pareille sans les exemples.

Donc en première partie du cours de japonais 101. Le japonais écrit.
En partant, il faut comprendre que le Japon tire son écriture de la Chine. Comme beaucoup le savent, le Japon est un amoncellement d'îles et il est coupé de la majorité de la civilisation occidentale et de beaucoup de la civilisation orientale.

Bref, l'écriture japonaise est divisé en trois parties distinctes.

En premier l'hiragana. L'hiragana est un syllabaire, pas un alphabet, composé de 46 son différent avec leurs variations, semblable aux accents. Ce qui totalise environ une centaine de sonorité possible, mais effectivement 46 symboles à apprendre par coeur. Ils n'ont pas de logique dans le son ou la forme, comme l'alphabet français. Alors il faut l'apprendre par coeur. C'est 46 symboles sont dérivé des kanjis (expliqué juste après)chinois. L'hiragana est une simplification de 46 kanjis avec les même prononciations. C'est la base de l'apprentissage de l'écriture. L'hiragana vas indiquer la prononciation de tous les mots japonais possibles.

En second vient les kanjis. Les kanjis sont directement des symboles chinois que les Japonais ont intégrés dans leur langue. Les kanjis sont en fait des idéogrammes qui passent des idées abstraite plutôt que des mots. C'est très poétique, fin, subtil et complètement fucked-up. On ne peut pas vraiment prononcer un kanji en le voyant, il faut le connaître pour savoir comment le prononcer et connaître sa signification. Il y a certaine "clés" dans les kanjis qui vont suggérer la prononciation, mais seulement suggérer. Il y a aussi moyen de déduire la signification mais parfois c'est difficile. Par exemple, si on joint les idéogrammes de femme et enfant on obtient amour ou aimer. C'est en fais très fin comme art d'écriture parce que tous les kanjis sont des idées suggérés. Ils représentent des mots bien précis, mais à force de connaître la langue et l'écriture on se rend compte qu'il a plus que de simple mot derrière les symboles.

En dernier vient la frustration suprême, le premier exemple d'une inspiration démoniaque, ou du moins machiavélique, dans le japonais; j'ai appelé le KATAKANA. le katakana est un syllabaire de 46 syllabes, donc identique à l'hiragana. Même sons et même variations. Sauf que le katakana sert à mettre en relief du texte, c'est l'équivalent de l'italique et le gras, et à écrire les mots étrangers qui n'ont pas d'équivalent japonais. Sauf que si seulement les katakanas auraient été des variations de l'hiragana tout aurait été pour le mieux. Mais NON!!!! Les katakanas sont 46 symboles bien distinct qui ne ressemble en rien au hiragana d'orgine. Donc 46 nouveaux symboles qu'on apprends par coeur pour un total de 92 pour dire exactement les même choses, ce qui cumulent près de 210 sons différent. Donc deux syllabaires complets et on ne peut toujorus pas lire un journal. Parce que les journaux, livres, publications sont écrient en kanji et c'est encore d'autres symbole à apprendre la sonorité par coeur et leurs significations.

Pour lire un journal, il est dit qu'il faut connaître couramment les 1850 kanjis de bases. Si on compare c'est similaire ici avec le vocabulaire dans le fond non? Je veux dire, on ne pourrait pas lire grand chose si on ne connaissait pas au moins la signification de 2000 mots, plus ou moins, non? Bin, NON! Parce que le français, comme beaucoup de langue latine, on une étymologie précise qui permet de comprendre sans connaître le mot. Si on connaît le verbe "faire", par extension on vas connaître "défaire". Le japonais ne fonctionne pas comme ça. Il n'y a parfois, même souvent, aucun lien entre le symbole et sa signification. Et un même symbole peut changer complètement de signification tout dépendemment s'il est avec un autre kanji. Et encore pis que ça... parce qu'il y a pire. Chaque kanjis a deux façon distincte d'être prononcé selon s'il est seul ou composé. Exemple, ici, il y a le mot "midi". La logique des kanjis indiquerait que dans le mot "après-midi" le "midi" se prononcerait dorénavant "kayo" sans raison apparente ni même d'explication. On l'écrirais pareille, mais on le prononcerais différement.

C'est complètment débile. On se demande qui a pensé à ce système là et s'est dit en plus que c'était une bonne idée.

Donc pour faire un résumé rapide:
Il faut apprendre l'hiragana (46 symboles et sons)
Il faut apprendre le katakana (46 symboles et sons)
Au moins 1800 kanjis (1800 symboles et 3600 sons)

C'est simplement... débile. Maudit que j'aime ça.
Plus la prochaine fois.

A+

1 commentaires:

Anonyme a dit...

C'est décidé, tu m'as convaincu. Je n'apprends pas le Japonais.